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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 20:22

Un nouveau trou noir a récemment frappé el-cojano-is-away.over-blog.com. 

 

Beaucoup d’entre vous sont déjà au courant de mes mésaventures. Mais les autres d’entre vous ne le sachant pas forcément, le temps est venu pour moi de vous livrer les secrets de mon périple indien. Des secrets qui expliquent mon éloignement volontaire de ce carnet de voyage.

 

J’ai atterri à l’aéroport international Indira Gandhi, de New Delhi, le 23 septembre 2010. Le même jour, j’ai découvert mon logement, mon lieu de stage et mes futurs collègues.

 

Sans grande surprise, tout se déroulait comme prévu et mes six mois indiens s’amorçaient de belle manière… Mais c’était sans compter sur une toute autre rencontre faite ce jour là. Une présence qui dans un premier temps a su rester discrète, anodine, que j’ai à peine remarquée mais qui bien vite a pris une importance toute particulière dans ma vie quotidienne. J’ai rencontré… mon allergie à la pollution !

 

Déjà sujet à des allergies bénignes en France (acariens, pollen et tout le tintouin), je ne fus pas surpris de voir mes ongles se planter machinalement dans mes avant-bras et y imprimer plus ou moins profondément de répétitifs mouvements de va-et-vient. Et ce dès le premier jour. New Delhi n’étant pas réputée pour son hygiène irréprochable, quelques réactions eczématiques à son atmosphère n’étaient en effet pas alarmantes.

 

C’est la rapide évolution de ces réactions qui a finit par faire sonner l’alarme.

 

Après quelques jours seulement, je sentais que la bataille  Médication préventive VS. Allergies allait dans le sens des Forces du Mal, qui officiaient sur un terrain favorable. Je ne m’étais pas trompé, car encore quelques jours et l’armée de ma santé demandait un renfort de puissantes troupes médicamenteuses en provenance de France. Les principales couleurs qui teintaient le paysage de mon voyage en Inde avaient à présent des noms bien singuliers. Voyez plutôt :

 

 

 

 

Malheureusement, le renfort fut tout autant inutile que navrant… En plus de consolider mes symptômes lépreux, les fraîches cohortes suréquipées permirent je ne sais trop comment à l’ennemi de m’attaquer sur deux nouveaux fronts. Après un eczéma bien répandu sur mes bras et mon cou, des rougeurs semblables à de l’urticaire envahirent mes quatre membres et mon thorax s’est retrouvé prisonnier d’une cage invisible et oppressante.

 

J’ai  finalement tenté le tout pour le tout en allant consulter des médecins autochtones. Des médecins qui semblaient confondre les termes « patient » et « client ». Les batteries de tests et les années de traitements qu’ils m’ont conseillés  en me regardant comme si j’étais un portefeuille vivant ne m’ont pas vraiment inspiré confiance. Alors, refaisant à la hâte des valises à peine défaites, je suis rentré en France après seulement trois semaines de séjour.

 

 L’eczéma, l’urticaire et les difficultés respiratoires ont eu raison de mes ambitions, et de mon moral. Une maigre compensation fut toutefois cette bouffée d’air frais en sortant de l’avion à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. Un triste soulagement : je n’avais plus de stage, mais mes allergies étaient parties.

 

La transition suivant ce retour fut difficile elle aussi. Loin de l’exotisme, des rencontres et de l’excitation que procure la découverte d’un nouveau pays, ma terre natale était devenue ma terre d’exil. Les joyeuses courses colorées dans les rues de Delhi ont (trop) rapidement laissé leur place à des déplacements  sans but dans la platitude et la froideur des paysages sans intérêts de la campagne bretonne.

 

 

 

 

Malgré tout, je n’ai perdu ni espoir, ni ambition. Et entre les longues journées sans activité à la maison, les dures journées de labeur dans les usines du centre Bretagne et les weekends festifs et revigorants (merci les potos), je suis parvenu à décrocher deux stages, un visa et un billet d’avion aller/retour. Direction : le Canada !

 

Le 22 janvier 2011, soit quatre mois jour pour jour après mon départ pour New Delhi, j’ai décollé de nouveau, cette fois pour Montréal. Je vais y passer un peu plus de deux mois pour un stage dans une radio étudiante alterné d’un job qu’il me tarde déjà de décrocher. Ensuite, départ pour l’Ontario, à Sudbury, où un deuxième stage m’attend sagement, cette fois dans la presse écrite. Retour en France programmé à fin juin.

 

El Cojano is away once angain !

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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 17:10

Dimanche, confronté à une panne de courant en début d’après midi, qui signifiait plus de modem, donc plus d’Internet – et de toute façon un temps de survie du PC assez limité, je me suis motivé pour aller faire un tour un peu plus loin que le marché.

 

Niveau santé, j’avais une meilleure forme que la veille, mais je ne me sentais pas si rassuré que ça quant à l’état de mes intestins. Aussi ai-je décidé de ne pas m’aventurer trop loin pour une première sortie. Je chope un rickshaw au Bhogal Market, et lui demande d’aller à Conaught Place, que je crois être le centre « moderne » de New Delhi. Le voyage fût secouant et assez rigolo, dont voici un extrait :

 

Je reconnais que j'ai encore du progrès à faire sur la prise du vue... mais mine de rien ça secoue là-dedans !

 

 

Arrivé à Conaught Place, le chauffeur me demande 70 Roupies, que je paie en ayant bien l’impression de me faire arnaquer. Je commence mon petit tour par visiter un petit marché sous terrain : le Palika Bazar, agrémenté de tout un tas de commerces qui vendent aussi bien des saris et tuniques traditionnelles que des jeans ou des lunettes de soleil. Je pense au fond de moi que ce bazar porte bien son nom et qu’il représente bien la dualité de l’Inde, partagée entre ses traditions et la mondialisation. J’ai eu aussi l’occasion de me faire harceler par des vendeurs en tout genre (tous les trois stands environ). Pour les premiers c’est plutôt sympa mais très vite ça devient insistant. Je comprends rapidement que je suis dans un baise-touriste organisé et je ressors en espérant trouver quelque chose de plus sympa à voir.

 

Au détour d’un parc, je rencontre Shakti. Ce jeune étudiant indien de 18 ans m’aborde avec un respectueux  « Namasté », que je lui rends. On reste discuter 5 minutes, puis il se propose de me montrer le coin. Crédule, je prends le risque de lui faire confiance et le suit.

 

Il m’explique brièvement les bons plans, les bons endroits, les trucs à savoir etc etc… Et je me dis qu’il est cool, et ma confiance s’amplifie. On monte dans un rickshaw, il veut m’amener dans un marché typique un peu plus loin.

Shakti

Shakti et son pote le chauffeur du Rickshaw


Après 30 minutes, je n’ai toujours pas vu la couleur du marché, mais me suis arrêté trois fois. La première, sans trop comprendre comment, dans une agence de voyage, où j’ai tapé la discute avec le mec derrière le comptoir sans rien réserver mais en ressortant avec une carte gratuite de la ville (hé hé hé). La deuxième, sans trop comprendre non plus, dans une vaste espace commercial de luxe où nombre de vendeurs ont voulu me vendre saris, écharpes, tapis, bijoux ou pièces de marbres. Bien sûr le tout est très luxueux et cher, et je ne fais que regarder et discuter avec les commerçants. Au troisième arrêt, dans un magasin presqu’identique au précédent, je comprends que mon gentil guide touche des commissions sur mes achats et s’est un peu foutu de ma gueule ! Mon choix de ne rien acheter se voit donc conforté, et en sortant je dis à Shakti que j’en ai marre de faire du shopping. Il insiste pour me conduire où je veux avec le rickshaw, et je comprends qu’il s’arrange aussi avec les chauffeurs !

 

Je le remercie, paie ce que je dois, et chope un autre rickshaw pour rentrer, m’arrêtant au passage pour jeter un œil à la fameuse porte de l’Inde.

 

En chemin 

Malgré le traffic dense et rapide, j'ai pu voir quelques monuments sympas sur le bord de la route.

Battages

 

 

 

Je n'ai aucune idée de ce qu'ils faisaient, mais on aurait dit un fête des battages à l'indienne.

 

 

 

 

Indian Gate

 

 

 

 

 

 

 

L'India Gate a été construite par les anglais entre 1921 et 1931, en commémoration des soldats indiens morts durant la 1ère Guerre Mondiale et les guerres afghanes.

 

 

 

 

 

 

 

Pour conclure, je tiens à faire part de quelque chose qui a retenu mon attention : les fouilles. L'Inde est un pays où la menace terroriste pèse, particulièrement en ce moment, à l'aube des Jeux du Commonwealth. On trouve ainsi des portiques aux entrées des bazars et des parcs, avec des militaires armés qui fouillent n'importe qui arrivant dans ces lieux. A la fois surprenant et pas méga rassurant...

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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 15:50

Pour mon premier weekend dans la capitale indienne, j’ai eu la mésaventure de me retrouver tout seul. Ma colloc et collègue a en effet dû s’absenter quelques jours vers Dharamsala, cité d’exil de Dalaï Lama située à plus de 500 km au nord de Delhi. Pour des raisons de formalités que je n’ai pas bien comprises, elle a dû prendre un bus au dernier moment pour récupérer une signature là où elle a passé son premier mois en Inde.

 

Vendredi soir, je suis donc seul à l’appart n’ayant pas encore récupérer de mon voyage, je décide de ne pas sortir. (Et pour aller où, de toute façon ?)

 

La seule aventure que je me suis permis, seul dans cette ville inconnue de 17 millions d’habitants, c’est un passage au marché d’à côté, pour acheter quelques victuailles et autres matériels utiles à la vie indienne, notamment des tongs pour l’appart et un oreiller synthétique pour aider au confort de mes réactions allergiques.

 

Pour le samedi, mon maître de stage m’avait invité à l’accompagner à un concert dans le centre de Delhi. Une offre généreuse et intéressante que j’avais bien sûr acceptée. Seulement ayant manifesté de vifs symptômes de tourista dans l’après midi, je décidai de laisser la sagesse guider mes choix, et évitai une nouvelle fois de sortir.

 

Je n’ai fais qu’un simple petit tour au marché de la veille, pour me familiariser avec le quartier et les Indiens. Et ce n’est pas forcément si évident que ça. Je vis dans un quartier résidentiel réputé calme et propre, et pourtant, dans les rues commerçantes du Bhogal Market jonchent de déchets et de saloperies en tout genre. Et ces maigres avenues sont envahies d’agitation, de bruit, de poussière et de chiens errants. J’ai aussi eu un bref aperçu de la misère à travers quelques mendiants qui n’avaient pas vraiment l’air de savoir où ils étaient.

 

Je me souviens de mon arrivée en Australie : parfois, au début, je devais me dire « je suis à l’autre bout du monde » pour m’en rendre compte. La vie là bas y étant semblable à la vie européenne, ça ne sautait pas toujours aux yeux. Mais ici, pas besoin de se dire « Je suis en Inde » : on le voit, on le sent, on l’entend et on le ressent. C’est difficile à expliquer, mais on sent bien que ce pays et un monde à part. Avant de partir, je m’attendais à un choc ; je ne suis pas déçu.

 

Je ne me rends compte que maintenant que je n’ai pas de photo du marché en question… Dommage, je tâcherai de trouver ça.

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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 17:35

Anarchie.

 

Désordre.

 

Pagaille.

 

Gros bordel !

 

Les synonymes ne manquent pas pour décrire le rythme de la ville de Delhi. Et voir des milliers d’automobilistes, des centaines de cyclistes et des dizaines de piétons se battre à coup de klaxon (les piétons perdent très souvent) est plutôt fatiguant. Je suis arrivé ce matin sur les coups de 7 h à l’aéroport (heure locale, soit 3 h 30 en France), et le temps de passer les douanes, de récupérer un taxi pré payé (système pratique qui évite les arnaques), je suis arrivé à l’adresse donnée par mon entreprise vers 8 h 30.

 

Au passage, j’ai dû m’accrocher fermement à l’intérieur du taxi qui, non content de dépasser les limitations de vitesses de plusieurs dizaines de km/h, s’amusait à zigzaguer entre les autres véhicules, jouant allégrement de son klaxon. Car comme je l’ai suggéré plus haut, la priorité n’est pas ici donné à droite, ou à gauche, ou au feu vert, mais au klaxon ! Et quand un danger approche, ralentir n’est que le troisième reflexe, juste après éviter l’obstacle, et faire dire à sa voiture « J’arriiiiiiive !! » à grands coup de Bîp Bîp Pouet.  


Je suis tout de même arrivé à bon port en vie et en bonne santé ! Suffisamment en tout cas pour faire connaissance avec ma colocataire et collègue stagiaire Yé-Rinne et, dans la journée, avec mon maître de stage, la rédaction, et tout ce qui va avec.

IMG 0003

Le très accueillant ciel de New Delhi à l'atterrissage.

 

Autre détail intéressant : il semblerait que je sois arrivé le dernier jour de la mousson 2010 ! Un dernier jour qui vient avec deux semaines de retard et qui me préparait pour mon arrivée l’agréable surprise d’un taux d’humidité de 80 %. Etouffant. Heureusement, il n’a pas plu et les jours prochains devraient être plus ensoleillés et moins humides. (Ce qui signifie également plus chauds, mais j’aime autant oublier ce détail pour l’instant.)

 

Et en attendant l’hiver, saison la plus agréable dans le nord de l’Inde, je débute mon stage dès demain matin !

 

Et en cadeau, un petit aperçu d'une rue de mon quartier à 21 h. (Pour l'instant c'est l'endroit le plus loin de chez moi où j'ai été...)
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14 septembre 2010 2 14 /09 /septembre /2010 10:37

Les esprits les plus aguerris d’entre vous auront très vraisemblablement noté l’écart entre les dates de publication des articles « Melbourne » et « Great Ocean Road ».

 

510 jours.

 

Cela faisait en effet plus de seize mois qu’el-cojano-is-away était en berne. Seize mois pendant lesquels le blog, bien que toujours visible, a profité d’une sieste digne de ce nom. Seize mois d’inactivité, seize mois de silence. Seize mois au bout desquels je me suis dit qu’il était temps de réveiller ces pages inertes et de mettre un terme à mon histoire australienne. Et après avoir creusé le fond d’une mémoire embrouillée (il est assez troublant de raconter une expérience vécue un an et demi plus tôt), le chapitre « Australie » est clos.

 

Mais pourquoi cette brutale résurrection ?
Vous vous doutez bien, je pense, que je n’ai pas repris pas la rédaction de ce minuscule morceau de toile pour en annoncer proprement l’éviction. Aucunement ! Si el-cojano-is-away reprend du service, c’est bien parce qu’El Cojano will soon be away again ! (http://wordreference.com/)

 

En effet, chers amis, chère famille, chers inconnus, une nouvelle destination m’attend. Et dans maintenant une dizaine de jours, je foulerai les terres sacrées de l’Inde à travers sa capitale, New Delhi. Objectif : y être un bon stagiaire !

 

Suivant un parcours scolaire semé d’aiguillages, la dernière rotation des rails de mon enseignement m’a conduit vers le journalisme. Et profitant de l’opportunité offerte par mon établissement formateur, j’ai choisi de me lancer dans la recherche d’un stage à l’étranger. Me voilà donc parti pour 6 mois, à New Delhi, au sein de la rédaction web du site d’information francophone www.aujourdhuilinde.com.

 

Départ pour Delhi : le 22 septembre ; reprise officielle du blog, indéterminée... mais bientôt !

 

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14 septembre 2010 2 14 /09 /septembre /2010 10:35

parcours copie

 

Mon voyage en cinq étapes :

 

1.       Les deux premiers mois passés à Sydney, entre mes cours d’anglais, la ville, la plage et la famille d’accueil.

2.       Premier road-trip d’une semaine, juste après Noël : ralliement de Melbourne en bus, puis retour à Sydney par la côte, en voiture.

3.       Départ de Sydney pour Tully… et dix jours sous la pluie et dans les champs de bananes !

4.       Après quelques jours à Mission Beach, installation au Gilligan’s, à Cairns. Séjour d’un mois marqué par la plonge dans la cuisine et la plongée à la Grande Barrière de Corail.

5.       Après un détour de quelques semaines par Sydney et l’échec dans la recherche de boulot, j’ai passé mes dernières semaines à Melbourne. Et mes derniers jours sur la route, autour de la Great Ocean Road.

 

Voilà qui clôt ce long chapitre sur mon aventure australienne. En espérant qu’un jour j’aurais l’occasion de compléter la carte.

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14 septembre 2010 2 14 /09 /septembre /2010 10:30

Seulement quelques jours après mon arrivée à Melbourne, je quittais cette agréable cité et revenais à Sydney, pour une nuit. Ma dernière nuit en Australie, célébrée, comme il se doit, avec les vieux potes de Manly.

 

Le lendemain après-midi, un mercredi, mon avion décollait, direction la maison. Quel sentiment étrange que ce départ. La sensation de partir trop tôt, mélangée à une précoce naissance de nostalgie, mais contrebalancée par l’excitation du retour et des retrouvailles ! Mais quelque fussent mes pensées d’alors, je croyais mes aventures terminées. C’était sans compter sur je ne sais quelle force de la nature qui sembla juger mon retour inopportun et décida d’y jouer de son grain se sel.

 

Première épreuve : supporter l’escale. Je n’aurais jamais cru possible que je connaisse un aéroport international comme ma poche, mais pourtant, après 15 h à tourner en rond dans l’aéroport international d’Abou Dhabi, je commençais à comprendre l’endroit. Arriver le mercredi soir, à 23 h 10, pour repartir le jeudi, à 14 h 10. La dizaine de micro-siestes et les centaines de pages avalées entre temps n’auront pas suffit pour m’empêcher de trouver le temps un tantinet long. Après ça, je n’avais plus qu’une envie : monter dans cette saleté d’avion, rejoindre Paris, sauter dans mon train, descendre dans la plus belle ville du monde (Rennes), monter dans la voiture du frangin, descendre à la maison et me poser dans le canap’ !

plafond

Tel est le plafond que j'ai dû admirer pendant 15 h.

 

Quand la salle d’embarquement fut enfin ouverte, je m’y précipitai, histoire de changer d’environnement, et attendis. Je fus rapidement rejoint par une armée de voyageurs, parmi lesquels des dizaines de français, et je commençai à taper la discute avec une jeune femme, petite trentaine et d’apparence plutôt cool. C’était la deuxième épreuve.

 

Après 10 minutes, j’aurais volontiers signé pour 15 nouvelles heures à attendre le prochain vol si en échange elle cessait de jacter. Insupportable. Elle venait de passer un mois en Thaïlande et, non-contente de me raconter son voyage, m’a vite embarqué dans le récit de sa vie, avec ses déceptions, ses ennuis, ses emmerdes.

 

Je venais de passer 15 h à me tortiller sur de froides et dures banquettes d’aéroport, cherchant désespérément une position qui les rendrait confortables comme des lits de coton, et je n’avais aucune envie d’écouter les misères d’une pauvre fille perdue dans un monde trop grand pour elle. Je décidai donc d’adopter la neutralité, en attendant de quitter la salle d’embarquement et de pouvoir tranquillement oublier son existence. Le masque inerte et insensible derrière lequel je cachais mon agacement et ma lassitude résista jusqu’à ce que les navettes arrivèrent près de la salle et que les portes s’ouvrirent. La foule en attente se leva alors, et je profitai de l’occasion pour me laisser emporter, au milieu des voyageurs et des bagages à main, loin de la pipelette.

 

Arrivé dans l’avion, je constatai avec grand plaisir que j’étais placé côté hublot, avec un seul siège à ma gauche. Mais à peine ai-je eu le temps de ranger mes sacs, de délacer mes chaussures et de regarder quels films étaient au menu du vol que ma nouvelle ennemie s’approcha en délectant joyeusement : « Ah ben c’est cool, ça : on est à côté ! ».

 

Je vous fais grâce des supplices endurés lors de ces quelques heures. Dites vous simplement que pour la faire taire, l’excuse de la sieste n’a fonctionné qu’une fois. Quant à celle du film, elle fut un échec redondant.

 

Je pensais avoir vécu le pire de ce voyage retour, quand à mi-parcours elle me fit part du plus diabolique de ses plans. Grâce aux rares occasions que j’ai eu de m’exprimer, la bavarde avait compris qu’en arrivant à Paris, je devrais traverser la ville jusqu’à la gare Montparnasse et y prendre un train pour Rennes. « C’est pas bête ça, je vais t’accompagner jusqu’au Mans. J’irai chez ma mère ! ».

 

« Soit », pensais-je… Je n’étais plus à ça près.

 

Mon timing était serré : je disposais de moins de 3 h pour faire Roissy-Montparnasse. Après m’être enquis auprès de Parisiens présents dans l’avion du parcours le plus rapide en RER/métro, je me jetai dans une rame, accompagné de mon boulet. Un boulet qui ne cessait de me répéter : « j’ai vécu des mois à Paris, on sera largement à l’heure à Montparnasse ».

 

Mais au premier changement de ligne, la spécialiste avait le nez collé au plan du métro et était incapable d’identifier la station dans laquelle nous nous trouvions. Perdant patience, je lui fis alors clairement comprendre que je n’avais pas le temps et que si elle voulait prendre son train, elle n’avait qu’à me suivre. Il était plus de 20 h, et mon train partait à 21 h 15.

 

Malgré la présence indésirable de ma nouvelle amie la jacasse, le trajet jusqu’à Montparnasse se passait plutôt bien, et même si je ne cessais de regarder ma montre, je me sentais confiant. Trop confiant, sans aucun doute, car j’étais loin d’imaginer ce qu’il s’est passé ensuite.

 

Descendant de la rame à Denfert-Rochereau, pour le dernier changement, elle me porta le coup fatal ! Cela ne faisait que quelques secondes que nous arpentions le long couloir rectiligne qui rejoignait la ligne 4 lorsqu’elle s’écria : « Merde, ma valise ! » Elle l’avait oublié dans le métro…

 

Complètement paniquée, elle me demande quoi faire. Je ne peux pas la laisser seule dans cet état et rejoins avec elle le quai que nous venions de quitter. Pas de trace de valise, ni de métro. Je lui conseille de signaler la perte auprès d’un agent, en lui faisant comprendre que je ne pourrais pas faire grand-chose de plus pour l’aider. Elle veut que je l’attende, le compteur tourne… Elle insiste, et je me résigne à rester. Quelques secondes, pour l’aider à se calmer et à trouver un agent. Les secondes se transforment en minutes avant qu’enfin un couple de conseillers ne passe par là. Je leur colle alors la pipelette étrangement muette dans les bras, leur fait un topo rapide, et dis à la demoiselle, dont j’ai oublié le nom, « j’y vais, le train ne m’attendra pas ».

 

Trois minutes plus tard, j’étais dans une nouvelle rame. Encore trois minutes et elle stoppait à Montparnasse. Cinq minutes supplémentaires de marche dans le souterrain pour rallier la gare, et me voilà arrivé au guichet, près à retirer mon billet. Je m’adressai alors au conseiller, plein d’espoir : « c’est pour le train pour Rennes, à 21 h 15 ».

 

« Désolé monsieur, il est parti il y a deux minutes. »

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14 septembre 2010 2 14 /09 /septembre /2010 10:21

Fin février, je suis donc arrivé à Melbourne pour passer mes deux dernières semaines australiennes dans le sud du pays.

 

Après quelques jours passés à la découverte de la ville, je décidai de rassembler mes derniers deniers pour une ultime excursion. Dans mon esprit, mon épopée idéale était, au départ de Melbourne, le ralliement d’Adélaïde dans un premier temps, puis la traversée du pays du sud au nord jusque Darwin. En profitant bien sûr au passage de l’architecture d’Alice Springs et de la magie rougeoyante d’Uluru…

 Cependant, faisant face à la fois à un manque d’argent, de temps, et aussi d’argent, je dus me contenter d’une excursion de quelques jours au sud-ouest de la ville.ayers-rock.jpg

L'Ayers Rock, ou Uluru, un grand symbole de l'Australie où je n'ai finalement pas été.

 

IMGP0623Pour la première étape de mon excursion, je suis parti explorer l’intérieur des terres, où plaines et collines ont vu passer les vestiges de la culture aborigène. La richesse, l’esthétisme, la grandeur et l’authenticité de la nature créant en chaque visiteur l’impression de tourner pour le 4ème volet du Seigneur des Anneaux. Ce sentiment fût encore plus fort le lendemain, lorsqu’après un réveil très matinal, nous avons escaladé une petite portion de 5 km des hollows mountains pour avoir la chance, depuis le sommet des falaises, d’admirer un authentique lever de soleil australien (un de plus).

 

Restant au plus proche de la nature, j’ai également passé quelques heures à me prendre pour un koala dans une forêt géante. Le Otway Fly Tree Top est un chemin long de 600 m qui arpente une forêt… à 25 m du sol. Et avec quelques ascensions possibles aux sommets d’arbres longilignes, je peux vous assurer que mon adrénaline n’a pas chômé ! (Je ne parlerai pas de la légendaire et si efficace blague du « je me déhanche sur la nacelle pour qu’elle se balance au dessus du vide », parfaitement interprétée par certains de mes camarades touristes…)n1186838698 30370924 1426457

 

L’intitulé de mon excursion, « Great Ocean Road »,  laissait facilement croire que nous allions longer la côte. Ce qui fut fait lors de la remontée vers Melbourne. Les deux derniers jours de voyage ont ainsi été agrémentés de la rencontre avec les fameux 12 apôtres. Je fus d’ailleurs très surpris de réaliser que ces apôtres ne sont pas des mecs en robes qui bavent d’écouter un grand barbu, mais des très gros pitons rocheux qui surgissent de la mer !  Et pour être tout à fait honnête, des ces 12 apôtres, seuls 8 sont encore debout, mais comme leurs potes ils finiront un jour victimes de l’érosion.

 

IMGP0751Le plus gros du voyage était déjà fait, mais nous avons tout de même eu le privilège de rencontrer la fine fleur du monde des surfeurs : le secteur de Torquay – Bells Beach. On y a vu des plages parmi les meilleurs spots de surf du monde, et nous nous sommes arrêtés pour finir dans THE ville-of-the-surfeurs-qui-se-la-pètent, puisqu’étant le siège de grandes marques telles Quicksilver ou Rip Curl.

 

Plus de photos dans l'album Great Ocean Road.

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22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 16:53

                                                De l'album photo "Melbourne"

 

 

Nous sommes le mercredi 25 février 2009. Il est 8h35 du matin lorsque mon avion atterri à l'aéroport de Melbourne-Avalon.  

Plus tôt dans la matinée, j'avais pris un vol de Sydney. Le vol JQ 603 de la compagnie Jetstar était à l'heure et parcouru les 868 km séparant les deux villes comme prévu, en une heure et trente-cinq minutes.

L'aéroport d'Avalon est situé à une petite heure de route de la ville, et il faut prendre un bus pour rallier le centre de Melbourne. Plus de vingt dollars de frais ! Je comprends à présent pourquoi le billet d'avion était si bon marché.

Je n'ai pas le choix : je m'insère dans la file du guichet pour acheter mon ticket de bus.

Il doit être aux alentours de 8h50 maintenant et j'attends dans la file depuis environ quatre minutes. Le regard vide, il me faut du temps pour remarquer que sur le sac à dos du passager devant moi est écrit au feutre le nom « Tryo ». « Amusante façon de reconnaître des compatriotes » pensé-je, avant de lui lancer subrepticement « Dis donc j'me taperais bien un bon bout de camembert ! ».

Le compatriote en question  s'appelle Thomas et à 23 ans. Il vient de la région parisienne. Il est arrivé en Australie avec sa copine il y a neuf mois et vit aujourd'hui à Melbourne.

Nous faisons connaissance dans la file, et montons ensemble dans le bus. Thomas a l'habitude du trajet : il habite et travaille à Melbourne mais sa copine, elle, habite et travaille à Sydney ! C'est pourquoi il fait le déplacement tous les quinze jours depuis trois mois !

Profitant de la chance d'être tombé sur un connaisseur, je lui demande comment est la ville de Melbourne. D'après François-Yves, la ville est bien plus agréable que Sydney et a un profil beaucoup plus européen. C'est aussi ce que m'avait dit m'avait famille d'accueil. Au niveau de la météo, parait-il qu'on y trouve les quatre saisons dans une semaine, passant d'une tristesse grise et froide à un éclat bleu et chaud d'un jour sur l'autre.

Mais ce que me dit Thomas sur la ville me laisse sans voix ! Les quelques mots qu'il prononce à ce moment là ont sur moi un effet comparable à celui de se faire écraser par un bœuf dans la file d'un Mac Do !

J'en oublie jusqu'à la politesse et reste, pantois, à le dévisager. Je ne lui réponds pas. Je le regarde. Je me demande ce qui peut bien exister dans la tête de cet individu pour qu'il puisse dire une chose pareille ?! Au fond de moi-même je cherche qu'elle sorte d'événements peut bien vivre un homme pour qu'un jour il finisse par dire CA ! J'imagine mon nouveau compatriote dans une enfance marquée par un alcoolisme précoce, ou bien par une découverte et une addiction aux drogues dures dès l'âge de six ans... Je regarde ses oreilles, pour savoir si, peut-être, il a été victime toute sa scolarité de la puérilité et de la méchanceté humaine. Mais non, elles sont collées, son nez est normal, ses cheveux ne sont pas oranges... Il ne semble pas vraiment avoir souffert.

Du coup je me demande ce qui peut bien ne pas exister dans la tête de cet individu pour qu'il puisse dire une chose pareille ?! Il lui manque quelque chose ! Ce jeune homme, c'est malheureux de le dire, n'a pas les idées claires ! Il lui manque quelque chose ! Ou s'il a quelque chose en trop ce n'est pas un truc de naturel... Je ne sais plus quoi penser de lui. Je l'imagine à présent mal rasé et les cheveux en bataille courant en tutu rose dans les allées d'un hôpital psychiatrique. Mais qu'a-t-il donc fait de tous ses neurones ? Deux réponses possibles : soit il n'en a jamais eu, soit il a vu, entendu et pratiqué trop de football dans sa courte partie d'existence.

Quoi qu'il en soit, je réalise que si j'avais trouvé notre rencontre agréable, je n'envisagerai jamais de passer plus de temps que ce trajet avec Thomas. Pas contre lui, mais pour moi ! Pour me protéger de l'inculture, de la bêtise et de cet effet « mouton » qu'il pourrait inconsciemment me transmettre.

C'est vraiment dommage, car je le trouvais sympathique. Mais par une simple phrase tout a changé. Une simple phrase qui a révélé une partie de sa vraie nature. Une simple phrase qui m'a fait regretter de lui avoir parlé. Une simple phrase qui fait que l'on ne s'entendra jamais ! Une simple phrase qui me fait presque peur !

Lorsque je lui demandais son avis sur la ville, Thomas me répondit :

« Melbourne c'est une ville sympa, mais des fois quand même ça me gratte Melburne ! »

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16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 23:38

Non, cet article n'est pas le remake de ce film vachement bien qui pourtant parle de navets* mais la retranscription (plus ou moins authentique) de mon réveil du 2 janvier 2009.

Certes, l'ordre chronologique du blog n'est pas respecté suite à cette parution mais cela n'a aucune sorte d'importance : cet article colle parfaitement avec le thème, à savoir, le dernier souvenir de Manly. Et puis même de toute façon j'ai rien à vous expliquer : c'est moi le chef du blog alors c'est moi qui fait ce que je veux !

 

-          Bonjour Maître. Il est l'heure Maître.

-          (rien)

-          Bonjour Maître. Il est l'heure Maître.

-          (toujours rien)

-          Bonjour Maître. Il est l'heure Maître.

-          Mmmmmmmeugneugro.

-          Hum-hum

-          Uh ?

-          Il est l'heure !

-          Ménan mé... cénan mmmm eugneu

-          Désolé, Maître, mais vous m'avez demandé de vous réveiller à 5h précises !

-          Mmmm ??! ienafout !

-          Vous m'avez dit, Maître, que vous refuseriez, et m'avez donc accordé le droit d'insister.

-          ... Rrron

-          Putain il s'est rendormi ce con ! Maître. Maître ! HO !! MAÎTRE !!

-          Eh ? hein ? qui ? où ?

-          C'est moi Maître, il est l'heure !

-          Méééé nan, je... eugneu !

-          Vous m'avez demandé de vous réveiller !

-          Uhh  oi ? Ennesqujdissa ?

-          Je vous demande pardon ?

-          Kan teske jédissa ?

-          Hier soir, Maître, avant de vous coucher !

-          Aouaiménan ! acontpa ! chté ouré !

-          Vous avez vous-même insisté pour me faire insister ce matin, Maître.

-          Aouai ? étéki dabor ?

-          C'est moi Maître, enfin ! Vous vous souvenez de moi ?

-          Nnaaooon. épi chte voipa ! téoula ?

-          Il faut que vous ouvriez les yeux pour me voir, Maître !

-          Aouai chui con ! Euh... chte voi toujourpa ! téou ? mmeugneu ?

-          Juste en dessous de votre tête, Maître !

-          Huh ? bah naon ! en tsou dma tet ya mon cou, épi mé épaules, épi après euh... oh chépu !

-          Non, Maître, je veux dire... Votre tête est posée sur moi !

-          Ben mé épaules ! cé bien ske jdizai !

-          Bon, votre tête est APPUYEE sur moi, si vous préférez, Maître.

-          tékoi ? mon norayé céssa ?

-          Exactement Maître !

-          Méé ouaiii ! Cé pa possib', lé zorayés ça parl mêm pas ! Soi tutfou dma gueul, soi jsuis encor entrin d'dormir !

-          Précisément, Maître, vous êtes en train de rêver !

-          Tuveudir ke jreve de mon norayé qui mparle alor ke jlétouf avecma tet céssa ?

-          Euh... Oui, Maître, c'est ça !

-          Chui passicon ! Si jtimaginais étouffé par ma tête tu pourrais pas parler !

-          Bien, alors disons que je suis un oreiller magique alors !

-          Ah ouais, paske les zorayés pas magiques ils peuvent parler ptet ?

-          Euh, c'est-à-dire... Peu importe ! Maître, je -

-          épi sava tu peux mparler normal ! Tu msoule avec tout tes « maîtres » !

-          C'est vous qui me rêvez ainsi, Maître !

-          Bon ben jvai changer ! Mintnan jvai te rêver avec une casquette et une grosse chaine en or !

-          Comme asse ?

-          Ouais !! c'est mieux jtrouve !

-          Okay mec ! Yo ! Vazy, genre, euh... tu t'lèves là ?

-          Pas si j'ai pas une bonne raison pour ça !

-          Ben t'en as une de bonne raison mec !

-          Et c'est quoi ?

-          J'en sais rien moi ! C'est ta vie p'tain ! Tu ma dis d'te réveiller, jte réveille pis voilà ! T'avais qu'à me dire pourquoi si tu voulais que jte réveille à cause de queqchose !

-          J't'ai pas dis pourquoi ?

-          Grave que tu m'as rien dit mec ! Déjà qu'tu m'parles comme à un serviteur là !

-          Bon euh... et... t'as pas une idée ?

-          Mais vazy putain, 'lé chié le mec ! C'est ton rêve tu t'démerdes mon pote ! J'imagine que t'avais tes raisons, après ça m'regarde pas, moi !! J'tai dis, mec ! C'est ta vie, moi j'men queute de ta vie !

-          Okay... Merci... N'empêche que je vois pas pourquoi -

-          Vazy putain ! Le relou ! T'as qu'à t'lever tu verras bien pourquoi tu l'fais ! Et arrête de m'souler là t'es trop relou p'tain ! Jamais vu un truc comme asse de ma vie !

-          Euh...

-          Mais bouge putain ! Allez casse-toi ! Tu m'étouffes là !

 

Inutile de préciser, je pense, que cet homme au réveil bovin, ce « Maître » est en fait moi-même, qui avait programmé mon réveil interne à 5h du matin sous la forme de ce dialogue avec mon oreiller. J'avais également programmé mon réveil électronique normal à 5h10 mais l'échange qui en suivant n'était pas spécialement intéressant. Rien qu'une vulgaire entrevue ponctuée de « Bîîîîp Bîîîîp » et de « Ta gueule ! ».

Mais pourquoi ce réveil si matinal ? vous interrogez vous maintenant, comme je me le demandais d'ailleurs pendant les quelques minutentS qui m'ont été nécessaires pour émerger. J'avais en fait prévu, et il m'a bien fallu cinq minutes pour m'en souvenir, je me rendre à la plage de Manly ce matin-là pour y admirer le levé de soleil ! Un grand souvenir. Je voulais profiter d'être dans un pays avec une vraie côte exposée plein Est, et je dois dire que je ne regrette pas ce réveil difficile. Vous pouvez admirer le résultat dans l'album photo intitulé « Levés de soleil ».

Vous avez bien lu. Il s'agit de plusieurs levés. Deux, en fait, puisqu'en bonus vous avez également celui auquel j'ai pu assister le 1er janvier de cette année dans le ferry qui rentrait de Sydney, après avoir passé une nuit du nouvelle an certes joyeuse, mais néanmoins festive.

 

 *Dialogue avec mon jardinier (pour les incultes)

 

 

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