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11 janvier 2009 7 11 /01 /janvier /2009 07:58

« Ramasseur de bananes »

Ça sonne bien, hein ?

Le mot « banane » en lui-même (dérivé du bantou de Guinée banema, à travers le portugais) (et traduit par « figue » en créole à la Réunion et aux Antilles) est une réelle source d'imagination, et fait office de véhicule vers plusieurs images distinctes. Que ce soit en rapport à la chaleur, le soleil, des fleurs dans les cheveux, Carlos et Jean Gabin, des plages de sables fin, des cocktails avec des petites ombrelles ou encore quelques passages de Retour vers le futur*, le mot « banane » est forcément évocateur d'un petit quelque chose à qui que ce soit. Pour ma part, jusqu'à la semaine dernière, ça me faisait penser à de la crêpe, du beurre salé et du chocolat. Mais aujourd'hui la banane a un effet totalement différent sur moi.

Comme la plupart d'entre vous j'associais bien sûr banane à chaleur et soleil, et pour moi un champ de bananes, c'était composé de bananiers, de terre sèche plus ou moins rouge (voire même de sable), de fleurs, de papillons colorés, de petites abeilles qui butinent dans la sérénité la plus totale, de petits singes qui se baladent aux bout de lianes souples et solides en chipant une banane par ci par là, et de petits anges tout nus qui mangent du miel en dansant la claquette...

Et quelle ne fût donc pas ma déception, lorsque mardi matin, aux alentours de 7h30, j'arrivais dans un champ de bananes pour la première fois de ma vie. Des dizaines de bananiers alignés sur 50 à 100m de chaque côté d'allées juste assez larges pour faire passer un tracteur avec sa remorque. De la boue partout, des hautes herbes, des branches, des feuilles et des vieilles tiges de bananiers éparpillées un peu partout, des grenouilles, des crapauds, des lézards, des énormes mouches, des araignées et leur toile, des serpents et beaucoup de pluie ! Ni Carlos, ni Jean Gabin, ni collier de fleur à l'horizon ! Et le seul cliché qui se révèle vérifié est la chaleur ! Le soleil quant à lui est apparu deux ou trois fois dans la semaine, et juste pour 5 minutes, soit le temps suffisant, en climat tropical, pour se choper 3-4 coups de soleil...

Le travail en lui-même est pourtant d'une simplicité déconcertante : le tracteur avance doucement dans l'allée et les mecs qui sont autours sont censés le remplir au fur et à mesure avec des régimes de bananes. Quand il est plein, il repart à l'entrepôt, où les bananes seront traitées, et un autre tracteur vide arrive derrière. Enfantin, n'est ce pas ? Mais ajoutez à cela les conditions décrites au-dessus, le poids des régimes (entre 20 et 40 kg), et la façon de les ramasser  (un « cutter » repère un bon régime, fait une entaille dans l'arbre qui se casse à cet endroit et le régime descend doucement jusqu'à ce que tu l'attrapes et le mette sur ton épaule dans un équilibre idéal pour ne le tenir qu'avec une main et ne pas le faire tomber et que le « cutter » en coupe la base avec le bananier, te laissant ainsi l'apporter jusqu'au tracteur), et ce boulot devient très vite très dur... Vous imaginez bien sûr que tous les arbres ne tombent pas à la même vitesse, et parfois même ne cassent pas à l'endroit prévu... En 4 jours de travail je me suis pris 3 bananiers sur le coin de la gueule en plus de quelques centaines de régimes de bananes sur les épaules (dont environ  10 % se sont pétés la gueule car trop lourds ou pas bien équilibrés). Autant vous dire que l'on se sent un peu cassé à la fin de la journée et qu'on est content de voir le weekend arriver !

Si encore ça pouvait me faire progresser mon anglais... Il y aurait au moins un petit côté positif, mais mes collègues étant majoritairement des indiens (85-90%) ça reste difficile de parler un bon anglais. Et les seuls australiens qui sont là dedans ayant un accent du type très fort et étant aussi intéressants que les crapauds qu'on croise parfois dans la boue, ça limite le temps de conversation. Et être à quatre français dans la chambre du backpacker n'arrange pas spécialement les choses...

Voilà un peu un résumé de mon premier job en Australie. C'est pas un truc de tapette, hein ? Dans tous les cas j'ai hâte d'en avoir terminé, et de rentrer à Sydney, où j'ai maintenant un contact français qui pourrait m'aider à trouver du boulot. On est censé rester ici encore 3 semaines, mais c'est loin d'être une certitude...

 

*Dans Retour vers le futur le méchant (Tannen) traite toujours le gentil (McFly) de « banane ! »**

** ça fait classe les astérisques vous trouvez pas ?

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5 janvier 2009 1 05 /01 /janvier /2009 09:06

Vendredi :

19h : adieu avec la famille d'accueil. Dans 3h30 j'ai un bus qui m'amène à Tully, petite ville à 150 km au sud de Cairns

19h05 : arrivée au lieu de rendez-vous où je retrouve Marco et David, deux de mes compagnons de route, ainsi que Cécile, Olivia et Réda colocataires de Marco, et quelques bouteilles de bières.

19h15 : Installation dans le salon avec une bière, histoire de dire au revoir et d'attendre le ferry de 20h10 et début du processus «échangeage de DivX » avec Réda au moyen d'une clé USB de 4 Go.

19h30 : arrivée à l'appart de FY ; deuxième bière ; « échangeage de DivX » toujours pas terminé

19h50 : «  Bon les gars va falloir penser à y aller ! »

19h52 : troisième bière

20h05 : « Bon ben trop tard on l'a raté » ; quatrième bière ; « échangeage de DivX » toujours en cours

20h35 : cinquième bière ; « Eh les mecs j'ai retrouvé le papier des horaires ! Y a un ferry à 20h50 »

20h47 : Fin de la sixième bière ; «  échangeage de DivX » terminé ; départ pour le Wharf, à 600m, où nous attend le ferry, avec 20-25 kg de bagages chacun.

20h49 : David : « Eh les mecs attendez je reviens j'ai oublié mon PC ! »

20h55 : Arrivée au Wharf ; deuxième ferry raté

21h05 : Mc Do

21h30 : départ du ferry, on est dedans !

22h10 : arrivée à Sydney ; on est attendu au bus, à 4-5 km de là, à 22h

22h13 : sautage dans un taxi

22h20 : arrivée au bus, on se fait engueuler par le chauffeur

22h30 : Départ pour Tully, et première nuit dans le bus.

 

Samedi :

9h : petit-déj super cher sur une aire d'autoroute entre Sydney et Brisbane. Il pleut.

12h30 : arrivée à Brisbane ; 1h30 d'arrêt ; descente du bus avec TOUS nos bagages pour aller manger.

13h50 : Retour à l'aire des bus, on se fait engueuler par le nouveau chauffeur, et on remonte dans le (même !) bus

14h00 : départ pour Tully.

17h15 : Arrêt pour dîner. Environ 30 min dans une aire super chère. Il pleut. Deuxième nuit dans le bus

 

Dimanche :

5h30 : petit-déj (toujours cher)

9h00 : nouvelle petite pause, deuxième petit-déj (pas donné lui non plus)

16h00 : première grande pause de la journée (40min) ; arrêt déjeuner. Il commence à pleuvoir

17h00 : arrivée à Tully. Pas loin de 40°C, pluie, humidité, et bagarre de deux mecs complètement bourrés à l'arrêt de bus.

17h05 : rencontre (inespérée) d'un français dans les rues de Tully qui nous apprend que la ville est toute petite et morte et que le boulot des bananes commence à 6h le matin.

17h15 : arrivée à l'auberge de jeunesse : 180 $ de perdu en 5min (première semaine + caution).

17h25 : découverte de la chambre : 25 ans d'âge, 6 lits, un placard, 4 prises de courant, pas de papier peint, et pas de fenêtre sur l'extérieur.

17h30 : Première bonne nouvelle : y a une piscine ! Rapide piquage de tête !

17h45 : Enfin une bonne douche chaude après 44h de voyage !

18h00 : deuxième bonne nouvelle : Internet marche dans ce trou ! On sera pas totalement coupés du monde pendant le prochain mois...

18h02 : 23 mails ! Wouhou !!

18h03 : Tiens ! J'ai un message d'un gars à Sydney qui a l'air de vouloir me proposer du boulot !

 

 

J'aurais peut-être dû rater le troisième ferry...

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30 décembre 2008 2 30 /12 /décembre /2008 09:58
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24 décembre 2008 3 24 /12 /décembre /2008 07:37

Bonjour à tous !

En ce jour de Noël, je suis fier de vous annoncer la réouverture de ce blog ! Après sept jours de silence, enfin, la vie reprend ! Me voilà de retour de ma petite excursion Melbourne-Sydney !

Je suis désolé mais aujourd'hui le temps me manque ! Ce qui fait que je ne pourrais pas rentrer dans les détails... Simplement, retenez ceci : pour rien au monde (ou disons, presque rien) je n'aurais voulu échanger cette semaine contre une autre, même pour me les cailler en France à regarder Harry Potter et Plus Belle la Vie à la télé ! J'ai passé une excellente semaine, quoiqu'un peu courte. On n'a pas eu forcément le temps de tout faire ! Seulement quelques heures sur Melbourne et une avancée rapide vers Sydney, par la côte (étrangement ressemblante à la côte nord bretonne) et de temps en temps par les terres (qui par moment rappelaient les grands espaces pré-pyrénéens).

J'ai aussi vu des kangourous dans leur état naturel (j'en ai même touché), pour un exemple de comment qu'elle était bien cette semaine, et j'ai pété mon appareil photo ! Enfin je l'ai pété, disons que j'aurais pu être plus vigilant ! On était sur une plage toute ventée et il était dans mon sac que j'avais malencontreusement laissé ouvert... Oui, il a pris le sable, et depuis je ne peux plus l'allumer ! Vous n'aurez donc qu'un aperçu du circuit à travers les quelques photos de cet article, j'attends de récupérer des photos chez les autres pour vous faire un vrai album digne de ce nom ! 

Il y a encore un dernier petit point sur lequel je voulais toucher un rapide petit mot. Désolé de chambrer, mais après tout j'ai déjà eu ma dose sur le blog du collègue, alors maintenant c'est mon tour ! Le collègue en question, avec qui j'ai voyagé jusqu'ici, avec qui j'ai partagé mon lit pendant 15 jours, qui a pris ses cours d'anglais en Australie dans la même école que moi, qui a passé sept années de sa scolarité en France dans la même école que moi, dont le prénom commence par François et finit par Yves, et qui était, mercredi dernier, très fier d'annoncer à tout le monde sa future expérience de conduite australienne, ce collègue là, oui, celui-là, eh bien ce collègue...

a oublié son permis à Sydney !

Du coup arrivé sur Melbourne il s'est retrouvé bien baisé devant le local du loueur de voiture, et a du s'en remettre sur deux autres personnes, prévoyantes et saines d'esprit, pour conduire à sa place (Elodie et moi) ! Et oui, j'ai donc conduit en Australie, à gauche ! Une Toyota noire super sportive qui plus est ! Et contrairement à ce que l'on pense, le plus difficile n'est pas le changement de côté mais la boîte automatique et du même coup l'absence d'embrayage ! Mais bon on s'y fait. Les 5 premières minutes on est un peu stressé mais très vite on s'habitue et ça va tout seul ! Mais comme on est pas non plus des chiens on lui a quand même fait partager cette expérience : c'est lui qui a payé la location !

 

Bien, il ne me reste plus qu'à vous souhaiter un JOYEUX NOEL à tous, ainsi que toutes les formalités qui vont avec !

N'oubliez d'aller à la messe, sinon mamie va faire le gueule, et mettez votre écharpe, fait froid, dehors ! (Ici il fait tout gris et « que » 25°C) (on s'attendait quand même à un grand soleil et une chaleur étouffante...)

Pour finir, je m'adresserai à ma famille qui ce soir s'éclatera autour d'un bon repas de Noël... S'il vous plait, faites pas les vaches, soyez cool, quoi : gardez moi un bout de foie gras !

 

 

 

 


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18 décembre 2008 4 18 /12 /décembre /2008 01:09

Petite annonce relativement importante :

C'est absolument sans prétention aucune, puisque comme chacun sait ce n'est pas du tout mon genre, que je vous annonce la probable fermeture du blog à partir de jeudi 18 décembre 07h00 (France) à Mercredi 24 décembre, heure indéterminée (France).

Mais que signifie exactement fermeture du blog ? Comme vous l'aurez remarqué parce que vous êtes super intelligents (et oui je choisis mes relations en fonction de moi) ça ne signifie pas que vous ne pourrez plus consulter ! J'imagine que la plupart d'entre vous lira cet article après 07h00 jeudi 18 décembre et en aura donc conclu que fermeture n'est pas ici synonyme a prohibition elcojanesque.

Fermeture dans ce cas présent peut être tout simplement assimilé à « Stand by ». Pour la traduction, comprenez dans « stand by » l'expression « se tenir » ! Mon blog se tiendra donc, à partir de jeudi 18 décembre 07h00 (France) à Mercredi 24 décembre, heure indéterminée (France). En gros il ne bougera pas d'un pet ! C'est du moins ce que je prévois...

Et pourquoi ce stand by ? Tout simplement parce que je ne serai plus là pour alimenter mon carnet de voyages (vous pouvez dire carnet de conneries si vous voulez). Où vais-je alors ? Non, je n'irais pas voir le dieu Kan ! J'aurais voulu, sincèrement, mais lui n'a finalement pas voulu de moi ! Ce ressort sur pattes ne partageait pas mon goût pour les crêpes jambon fromage et m'a demandé de faire un choix. Ça a été dur pour moi de renoncer à l'un de mes rêves, mais vous savez comme moi que quand on goûte à la cuisine bretonne on devient adepte, et plus vite qu'avec une secte, même si elle vous promet tous les épisodes de Dr House et de Futurama que vous voulez ! (après on va encore dire que les bretons sont chauvins, mais tant pis, j'assume, et je vous embête !) La raison de mon voyage n'est donc pas spirituelle, loin de là, mais tout simplement touristique !

En effet, dans maintenant quelques heures, voilà que je vais m'attraper un bus dans le sud de Sydney, direction : Melbourne ! Douze heures de trajet aller, un ou deux jours sur place, puis location de voiture et retour par la côte (plus ou moins) sauvage ! Ce qui signifie qu'on va se pieuter tous les soirs à la belle étoile et si on a de la chance avec des kangourous !

Après donc, la perfection de la langue, la découverte de la culture d'une ville australienne, nous voilà partis vers la découverte de la nature, là où il n'y a rien ! (Bizarrement, « nature, là où il n'y a rien », que l'on pourrait aussi qualifier parfois de « vide » et voire selon certains opinions de « totalement dépourvu d'intérêt » se traduit en anglais par le simple mot « Bush ». Enfin moi je dis ça, je dis rien, je constate, quoi !)

Aurais-je dis « nous » ? J'ai bien dis « nous » ! Oui vous ne vous imaginiez quand même pas que j'allais voyager tout seul. Nous partons à 9 de Sydney, et rentrons à 10 de Melbourne ! Et comme il n'est pas bon, mais alors pas du tout, de combiner plusieurs avantages d'un voyage en Australie, je voyagerai avec : François-Yves, Marc-Olivier, Benjamin, César, Thibaut (un autre, je suis pas si narcissique quand même), Elodie, Sophie et Alice... Comme on est sûr de découvrir un peu le coin sans perfectionner son anglais, parce que faut non plus trop en faire, quoi, hein, on est là pour profiter bordel ! La 9ème personne (oui parce que là j'en ai nommé que 8) que l'on retrouve à Melbourne se nomme Peter, et c'est un suisse allemand ! Lueur d'espoir ? Que nenni ! On s'est démerdé pour trouver un suisse allemand qui parle français ! Et quant à la 10ème personne à partir .... eh ben c'est moi ! (bande de nazes)

Si vous avez bien suivi, j'ai dis « probable » stand by ! Oui parce que si ça se trouve je vais me trouver des cybers cafés dans le coin et je pourrais vous dire un petit coucou ! Enfin comptez pas trop dessus quand même ! Je pense plutôt que ce sera une semaine de vide, et que après j'aurais plein de truc à vous raconter !

 

Sur ce mes amis, bonne semaine !

Et si on ne se revoit pas d'ici là : JOYEUX NOEL !

(ben oui je vous oublie pas) (même si ici il fait 30° !) 

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15 décembre 2008 1 15 /12 /décembre /2008 12:28

Tristesse, regret, nostalgie. Contrariété, chagrin, soupir. Plainte, doléance, lamentation.

Voilà un petit aperçu de ce que j'ai vécu ce matin, aux moments du réveil, de la douche, de monter dans le bus, et surtout de ne pas m'arrêter à ma station habituelle, la laissant derrière moi comme un ami que j'aurais oublié, comme quelqu'un que je ne reverrai peut-être plus jamais. Et sans me retourner, j'en ai honte, mais c'était trop dur.

 

Légèreté, souplesse, liberté. Contentement, satisfaction, joie. Finalement, elle est pas belle, la vie.

Voilà un petit aperçu de ce que j'ai vécu en cette fin d'après-midi, après avoir passé une excellente journée en Sydney et alentours. Un rendez-vous dans la matinée très instructif avec une agence de recrutement de jeunes talents que j'ai contacté pour faire de la figuration, ou pourquoi pas la vedette blonde et musclée d'une série télévisée portant sur les déboires sexuels et alcooliques de talentueux surfeurs australiens (et oui, pourquoi pas d'abord ?),  et qui m'a appris que je devais payer 250$ pour une photo et le droit de voir ma gueule sur leur site pour un engagement minimal d'un an. (Au moins j'ai été au rendez-vous !) Et un après-midi très agréable passé sous le soleil à Watson Bay, province de Sydney située à l'est, à environ 30min par bus (le 124 ou le 125) du cœur de la city.

 

Mais je sens que je vous égare...

Ma journée a donc commencé par tristesse-contrariété-plainte et c'est terminée par légèreté-contentement-finalement ! Vous ne devinez pas pourquoi ? (quel con je suis, je casse tout l'effet !) Allez faites un petit effort !! (holàlà mais qu'est ce que je suis en train de faire ??) Vous devriez savoir, c'est pourtant facile ! (Oh, putain ! Mllefanny est de retour !) Si vous suiviez plus souvent ce blog, bande de galopins, vous le sauriez !! (Retiens-toi Thibaut, retiens-toi, ne l'écris pas !!)

 LOL ! (NAOOOONNN !!!)

 

Et oui, car vendredi dernier, j'ai fini les cours !!!

(Comment passer d'un début d'article intriguant avec un suspense insoutenable au point d'arrêter de manger pendant 3 jours dès la fin du premier paragraphe à un dévoilement de l'intrigue d'un pathétique sans égal et en plus sans aucun rapport avec le reste...) (Vraiment désolé, je le ferais plus, c'est promis)

Donc, bref, j'ai terminé les cours. Ce matin, j'avais peur de me faire un peu chier pour ce premier lundi sans classe. Et finalement, cette journée a été très sympa et je regrette pas du tout d'avoir fini. Passionnant n'est ce pas ? En cadeau une photo du certificat que j'ai reçu pour mon départ :

Même là j'avais préparé une blague, m'attendant à avoir une présence en cours (attendance) qualifiée d'« insatisfactory » car inférieure à 80%, mais finalement non ! J'ai été assez sérieux j'ai eu « satisfactory » ! J'ai quand même mis la blague, qui se révèle du coup totalement hors contexte et plus drôle du tout !

 

On m'a également demandé de mettre quelques photos des gens en général. Vous trouverez donc des images de mes collègues de classe dans l'album « Classmates ».

De gauche à droite : Sayuri, Bruno, Minnie (faux nom), Harumi, Andrew, Gael, Antoine, Olivia (faux nom), Moi, Florine, Evi, Steven (faux nom), Dong Hoon, Paolo, Marketa

En tout : 4 coréens, 2 japonaises, 2 brésiliens, 2 français, 1 suisse français, 1 suisse allemand, 1 belge et 1 tchèque... A vous de les retrouver, mdr ! (hôlàlà !!)

 

Et pour terminer cet article dans une médiocrité rarement observée jusqu'ici, j'ai même rajouté des bonus !

 

Bonus 1 :

Des photos de Watson bay, endroit bien sympa avec (enfin) des falaises et un phare qui m'ont un peu fait penser à ma Bretagne, dans l'album « Watson bay »

Bonus 2 :

Fais chier !

Voilà un petit aperçu de ce que j'ai ressenti ce matin, au moment où j'ai raté le ferry de 9h15, parce que le bus qui m'y amenait avait 10 minutes de retard.

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11 décembre 2008 4 11 /12 /décembre /2008 10:57

« - Where is Brian?

- Brian is in the Kitchen? »

Elle est loin, la sixième !

« Ooh! It's raining today! Where is my umbrella? »

Vraiment très loin...

 

Ces deux petits extraits originaux, créés spécialement pour vous, sortis tout droit de mon imagination débordante car jamais, ô grand jamais, je ne m'inspirerais de quelques humoristes à grand succès que ce soit, et surtout pas si leurs prénoms ne contient que trois lettres, représentent la façon avec laquelle on apprend l'anglais quand on arrive au collège. Autrement dit, en disant des phrases ridicules qui n'ont pas vraiment de sens, ni d'utilité !

Avec les années ça commence à se perfectionner, et ainsi, après avoir été pris pour une aubergine analphabète pendant nos quatre années de collèges, on arrive en seconde où soudainement on nous apprend que l'anglais peut être utile et où on nous donne des cous un peu plus efficaces, par exemple en étudiant des textes, alors que jusque là la plus longue phrase que l'on connaissait était « Excuse me sir, can you tell me what time is it please ? ». Et oui, allez savoir pourquoi, mais la plupart des profs (que ce soit à l'école où non) considèrent les enfants jusqu'à 11 ans comme trop limités physiquement et intellectuellement, leur refusant ainsi les sauts pourlet et les racines de 25 ! (tapez pourlet sur Google si vous voyez pas de quoi je parle) (c'est vachement impressionnant allez-y !) (Si, si allez-y ! Et tant que vous y êtes, regardez dans les vidéos, vous aurez pas perdu votre journée !) (C'est vrai ça vous avez rien d'autre à faire que trainer sur des blogs pleins de conneries que personne va voir ?)

 Quand enfin on pense qu'on va commencer à être pris au sérieux, c'est-à-dire à l'étape fatidique de 12 ans, on se rend compte que les adultes nous prennent pour des petits cons qui veulent rien apprendre et ne se donnent donc pas la peine de faire des efforts pour nous... Et arrivé à 15 ans, c'est enfin le moment, les « grandes personnes » nous croient capables d'apprendre, d'assimiler, de faire de efforts, en clair de s'éduquer ! Malheureusement 15 ans c'est l'âge où tout ce qui compte sont les premières sorties, les premières bières, et (pour ceux qui ont déjà plus de boutons) les premières filles, et où l'école est passé d'établissement où est disposé un enseignement à Q.G. où c'est qu'on voit les potes ! En définitive il faudra attendre les alentours de 20 ans pour être considéré, par les autres et par soi-même, comme un adulte responsable ! (18 ans, non ! On est encore trop excité par le début des études et le permis !! De vraies sources d'emmerdes, ces jeunes avec un « A »)

Bref tout ça pour vous dire, que concernant l'éducation (de l'anglais dans ce cas précis), je suis arrivé à un âge où je suis bien disposé à en parler, car le début de la mienne n'est pas encore trop trop loin, et la fin semble se rapprocher de plus en plus, même si j'espère qu'elle ne s'arrêtera jamais.

Après, donc, avoir connu les cours chiants où les profs répétaient vingt fois en une heure que « to be » est un verbe irrégulier et qu'en conclusion on ne dit pas « I be » mais « I am », après avoir connu les cours chiants où on étaient censés répéter dans le micro de notre casque de notre cellule de la salle labo ce que disait la voix qu'on entendait en fond, alors qu'on trouvait beaucoup plus marrant de souffler pour faire le bruit du vent, et après avoir connu les cours chiants où on étudiaient un texte de 3 pages écrit en vieil anglais et qui traitait de comment démouler un pudding sous la pluie en buvant du thé avec Mary Poppins (qui a parlé de clichés ?), j'ai cette année connu les cours un peu moins chiants tout en anglais où on voit de la grammaire un peu plus compliquée, du vocabulaire un peu plus ciblé, des surfeurs, des baleines et des profs sexys.

En tout 160 heures de cours (156 jusque là) se seront écoulées ces huit dernières semaines ! Tout ceci, je pense, me place en bonne position pour vous parler du meilleur moyen d'apprendre l'anglais :

...

...

LE DVD !!

Avec la bande-son et les sous-titres en anglais, c'est le meilleur moyen que j'ai trouvé pour apprendre rapidement, efficacement, et sans trop se faire ch*** !

   Avec quasiment 200 DVD en libre service dans ma maison d'accueil, j'ai pas fini les études !

 

Il paraît également que lire un livre en anglais est un autre excellent moyen ! Personnellement je n'ai pas encore essayé mais je compte m'y mettre bientôt ! Regardez un peu mon dernier achat :

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8 décembre 2008 1 08 /12 /décembre /2008 08:26

Cliché : Expression ou opinion toute faite, sans aucune originalité. (Larousse encyclopédie)

Traduction anglaise : cliché (mais avec l'accent, c'est important, et puis le bec en avant et les postillons quand vous dites le « ché »)

 

Les clichés sur la France et les français ne manquent pas. Mais si tous les français en ont une vague idée, ce n'est que lorsque l'on va à l'étranger qu'on se rend compte à quel point ils sont nombreux !

Ma famille d'accueil, tout d'abord, aime à me demander si les grenouilles et les escargots se mangent goulument, avec ou sans sauce, et à quelle température. Et j'ai beau leur dire que les grenouilles sont en ragoût avec des patates et des pruneaux, ils tiennent absolument à ce que je leur en prépare au barbecue et avec de la moutarde australienne même pas bonne... Je les soupçonne également, après avoir eu plusieurs remarques en rapport, de m'imaginer, quand je suis en France, portant un T-shirt rayé de manière horizontale, un béret noir ou rouge, et une baguette sous le bras ! C'est en tout cas ce qu'ils me laissent comprendre de temps en temps...

J'ai également appris récemment par des gens de ma classe, que du point de vue brésilien, les français sont sales, et ne prennent pas de douches. Et apparemment ce cliché ne serait pas que brésilien (ce que j'espérais en l'apprenant) mais international puisque la moitié du monde connu nous considère ainsi ! Je comprends mieux à présent pourquoi les mouches viennent toujours me tourner autour quand il fait chaud : elles y croient, elles aussi...

Mais outre ces stéréotypes plutôt désobligeants, pour ne pas dire honteux, il est bon de se rendre compte que le vin et la cuisine française ont toujours une excellente réputation ! Oh non je ne dis pas ça pour vous rassurer ! En aucun cas ça n'empêche les australiens et autres étrangers de se foutre de notre gueule !

Enfin, pour avoir étudié et travaillé dans le tourisme pendant plus de 2 ans, je sais aussi que les français sont souvent considérés comme des personnes froides et pas spécialement accueillantes. Ce n'est d'ailleurs pas qu'un point de vue étranger : je pense que chacun d'entre nous connait un petit paquet de gens en France qui entre dans cette catégorie. (Mais pas nous, non ça vas pas ? Quand on refuse d'ouvrir notre porte ou même de sourire à des gens qu'on ne connaît pas, c'est juste qu'on a pas le temps... C'est vrai en plus, y a tellement de chose à faire de nos jours, entre acheter le journal, faire les courses, donner à manger au chat, boire son café, regarder Plus belle la vie, et tout et tout qu'on a plus le temps de penser aux autres. C'est dommage je le ferais bien, mais c'est trop compliqué, et j'aurais moins de temps libre après... En même temps vous avez vu un peu comment ils sont habillés ceux-là ? Et avec ça vous croyez que je vais leur faire un sourire ? Non mais ça va pas ? Après ils vont croire que je les aime bien et ils vont commencer à me squatter ma maison, faire fumer mon chien et tout saccager !)

Ce dernier cliché, je le connaissais avant de partir, mais je ne l'ai encore jamais vu ici. Enfin je veux dire que je ne l'ai jamais vu chez les australiens. Entre français par contre... Hum hum ! Bref, je voulais ajouter que si les australiens ne nous voient pas comme des dragons pervers et méchants, ils nous considèrent à l'inverse comme des êtres très sociables ! Et oui, qui l'eut cru ? Les français sont des êtres sociables, joyeux, qui aiment à discuter le bout de gras avec n'importe qui, qui aiment à faire de nouvelles rencontres et à partager tout bon moment, même avec un parfait inconnu !

Pour preuve de ce que j'avance, une expérience vécue par moi-même et François-Yves, un soir de la semaine dernière (je sais plus trop quand entre mercredi et vendredi). Nous étions au Steyne, le bar du coin (oui toujours le même), à profiter de la soirée, quand  un léger surplus de bière déclencha l'alarme évacuation. A croire que le légendaire rythme des bretons n'est pas qu'une légende, nous avons eu cette alarme à peu près en même temps, c'est-à-dire après les autres, qui, personne n'est parfait, ne sont pas bretons. Et dans les toilettes du bar, où nous discutions tout en faisant notre office, arrive un troisième gars plein de bière à évacuer. Un australien. On se dit que ce serait dommage de le laisser là, tout seul, à se vider, alors on commence à lui taper la discute. Je ne vous retranscris pas le sujet de la conversation pour la simple raison que je ne m'en souviens pas et que de toute façon ça ne devait pas être très élevé... Mais toujours est-t-il que juste avant que nous partions, le laissant terminer tout seul, le gars nous demande...

« Vous venez d'où ? »

« De France »

« Je le savais ! Seulement les français viennent me parler pendant que je pisse ! »

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2 décembre 2008 2 02 /12 /décembre /2008 14:44

J'ai tout à coup une envie de vous apprendre une expression anglaise que j'ai moi même apprise récemment : "Chick flick"

Mot à mot ça se traduirait par "poussin petit coup", ou encore "oisillon chiquenaude", ce qui avouons-le, ne veut strictement rien dire ! Mais en fait, et vous vous en doutez, ça n'a strictement rien à voir !

"Chick flick" est une expression associée au cinéma, et selon mon opinion, au film que j'ai été voir ce soir.

(Si certaines personnes ont prévu d'aller voir le film et ne veulent rien savoir, alors ne lisez ce qui suit, et ne cherchez pas non plus la signification de "chick flick")

 

Je ne sais pas s'il y a beaucoup de bruit autour de ce film en France, mais je sais que ici, c'est le cas ! Une semaine après sa sortie australienne, j'ai pu parlé avec énormément de gens qui ont été voir ce film, et qui pour la plupart l'ont bien kiffé, et m'ont donné envie !

Je l'ai vu ce soir, et je vous donne à présent mon avis perso (en essayant de rien dévoiler) : presque 3h qui passent assez vite, sauf vers la fin, car le film est bien fait (malgré plein de faux raccords !) et avec de bons acteurs dans l'ensemble, MAIS (et c'est là que votre connaissance en anglais va bientôt s'enrichir) une trop courte leçon de l'histoire australienne surplombée par une histoire d'amour à la fois classique et hors du commun ! En fait on apprend vraiment pas grand chose sur l'Australie, mais on suit tous d'un regard attentif l'évolution de la relation entre Sarah et Drover ! Une relation si intense qu'elle a le don de faire transpirer les yeux de la majorité des femmes qui sont dans la salle, ce qui rend ce film un peu "chick flick" !

Vous l'avez maintenant ? Un "chick flick", ce n'est ni plus ni moins qu'un film pour les filles ! La traduction exacte est difficile : j'hésite encore entre "film à l'eau de rose" et "film de gonzesses"...

Bon ouais, "film de gonzesses" c'est un peu fort, ça passe pas. Alors disons, blockbuster américain destiné à faire rêver et pleurer les filles ! Et dans le cas présent, en leur donnant l'impression d'avoir appris un peu d'histoire... (Comme Titanic en fait)

Bon le film est plaisant cependant, c'est bien si vous avez pas grand chose à faire de votre soirée : ça occupe, et puis ça fait une sortie... J'espère quand même ne pas en avoir trop dit, mais en même temps je vous avais prévenu, vous aviez qu'à pas lire !

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2 décembre 2008 2 02 /12 /décembre /2008 14:41

Je sais vous allez me dire que ça a l'air d'arriver tout le temps, mais encore une fois c'est le cas : aujourd'hui a été un jour important !

Reprenons l'histoire depuis le début. Le 20 octobre dernier était mon premier jour de classe, enfin disons plutôt mon premier jour d'école, mon premier jour de classe était réellement le 21. En effet le 20 était réservé à toute une série de test écrits et parlés servant à déterminer mon réel niveau d'anglais et ainsi me placer dans la classe qui me correspondait. Il existe plusieurs niveaux, associés à une centaine (100, 200, 300...) et accueillant chacun 3 sous-niveaux de cette manière : 201, 202, 203 (par exemple). Après ce test j'ai découvert que je me trouvais dans la classe 402, soit en niveau « upper-intermediate » (traduisez : « quand même pas trop mauvais, le gars »). Toutes les 4 semaines on doit subir une série de test pour changer de sous-niveau. Deux semaines après la rentrée je suis ainsi passé en 403, soit le plus haut sous-niveau de quand même pas trop mauvais, le gars.

Ayant accompli mes 4 semaines dans ce sous-niveau, j'ai passé d'autres tests la semaine dernière, et aujourd'hui était mon premier jour dans la classe du dessus ! Mais comme il n'y a plus de sous-niveau, j'ai tout simplement changé de niveau ! Je suis maintenant en 501, ce qui correspond au niveau « pre-advanced », (comprenez « Finalement le mec il déchire sa race, je le kiffe, je veux être comme lui, c'est l'homme de mes pensées, celui que toutes les femmes rêvent d'avoir et à qui tous les hommes veulent ressembler, il est mieux qu'une légende : il existe ! »). Et je ne dis pas ça pour me la péter (c'est pas du tout mon genre), mais j'ai passé ce test avec une moyenne de 85.25 % soit 17.05/20. Plutôt pas mal, je crois bien que je n'ai pas eu de résultats comme ça depuis la sixième...

Mais dans tout ce flot de joyeuseté et de réussite résiste un petit « hic ». Il s'agit d'un commentaire, celui laissé par mon ancien prof Sam (j'ai pas seulement changé de niveau) à propos de mon speaking : « You have a very strong french accent ! You've to decide wether or not it's important ! ». Dois-je traduire ? Ça dit en gros que j'arrive pas bien à coincer ma langue entre mes dents et que parfois je prononce les mots un peu bizarrement... Aïe spique eu litteul lyque zate, if iou ouante ! Et que maintenant ce qu'il me reste à faire c'est prendre une décision, si oui ou non, c'est important, si oui ou non je veux ou ne veux pas de cet accent français qui ronge les oreilles de mes interlocuteurs ! Je ne sais pas spécialement quoi en penser, d'autant plus que j'ai eu 16/20 à cette épreuve et que la fin du commentaire disait quand même : « good speaking », ce qui veut dire que finalement les gens me comprennent, et que peut-être ils trouvent mon accent assez mignon, voire sexy !

Mais bon pour l'instant j'ai des questions plus existentielles que de savoir si mon accent doit survivre : je dois toujours trouver un appart (sans nudistes dedans) et dans l'idéal un boulot. Mais je me suis dit que je pouvais bien vous toucher un petit mot de ma (presque) totale réussite, histoire de montrer à maman que ses sous n'ont pas servi à rien ! Je vais avoir un diplôme avec écrit « Pre Advanced » dessus ! (Trop la classe !)

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