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14 septembre 2010 2 14 /09 /septembre /2010 10:35

parcours copie

 

Mon voyage en cinq étapes :

 

1.       Les deux premiers mois passés à Sydney, entre mes cours d’anglais, la ville, la plage et la famille d’accueil.

2.       Premier road-trip d’une semaine, juste après Noël : ralliement de Melbourne en bus, puis retour à Sydney par la côte, en voiture.

3.       Départ de Sydney pour Tully… et dix jours sous la pluie et dans les champs de bananes !

4.       Après quelques jours à Mission Beach, installation au Gilligan’s, à Cairns. Séjour d’un mois marqué par la plonge dans la cuisine et la plongée à la Grande Barrière de Corail.

5.       Après un détour de quelques semaines par Sydney et l’échec dans la recherche de boulot, j’ai passé mes dernières semaines à Melbourne. Et mes derniers jours sur la route, autour de la Great Ocean Road.

 

Voilà qui clôt ce long chapitre sur mon aventure australienne. En espérant qu’un jour j’aurais l’occasion de compléter la carte.

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14 septembre 2010 2 14 /09 /septembre /2010 10:30

Seulement quelques jours après mon arrivée à Melbourne, je quittais cette agréable cité et revenais à Sydney, pour une nuit. Ma dernière nuit en Australie, célébrée, comme il se doit, avec les vieux potes de Manly.

 

Le lendemain après-midi, un mercredi, mon avion décollait, direction la maison. Quel sentiment étrange que ce départ. La sensation de partir trop tôt, mélangée à une précoce naissance de nostalgie, mais contrebalancée par l’excitation du retour et des retrouvailles ! Mais quelque fussent mes pensées d’alors, je croyais mes aventures terminées. C’était sans compter sur je ne sais quelle force de la nature qui sembla juger mon retour inopportun et décida d’y jouer de son grain se sel.

 

Première épreuve : supporter l’escale. Je n’aurais jamais cru possible que je connaisse un aéroport international comme ma poche, mais pourtant, après 15 h à tourner en rond dans l’aéroport international d’Abou Dhabi, je commençais à comprendre l’endroit. Arriver le mercredi soir, à 23 h 10, pour repartir le jeudi, à 14 h 10. La dizaine de micro-siestes et les centaines de pages avalées entre temps n’auront pas suffit pour m’empêcher de trouver le temps un tantinet long. Après ça, je n’avais plus qu’une envie : monter dans cette saleté d’avion, rejoindre Paris, sauter dans mon train, descendre dans la plus belle ville du monde (Rennes), monter dans la voiture du frangin, descendre à la maison et me poser dans le canap’ !

plafond

Tel est le plafond que j'ai dû admirer pendant 15 h.

 

Quand la salle d’embarquement fut enfin ouverte, je m’y précipitai, histoire de changer d’environnement, et attendis. Je fus rapidement rejoint par une armée de voyageurs, parmi lesquels des dizaines de français, et je commençai à taper la discute avec une jeune femme, petite trentaine et d’apparence plutôt cool. C’était la deuxième épreuve.

 

Après 10 minutes, j’aurais volontiers signé pour 15 nouvelles heures à attendre le prochain vol si en échange elle cessait de jacter. Insupportable. Elle venait de passer un mois en Thaïlande et, non-contente de me raconter son voyage, m’a vite embarqué dans le récit de sa vie, avec ses déceptions, ses ennuis, ses emmerdes.

 

Je venais de passer 15 h à me tortiller sur de froides et dures banquettes d’aéroport, cherchant désespérément une position qui les rendrait confortables comme des lits de coton, et je n’avais aucune envie d’écouter les misères d’une pauvre fille perdue dans un monde trop grand pour elle. Je décidai donc d’adopter la neutralité, en attendant de quitter la salle d’embarquement et de pouvoir tranquillement oublier son existence. Le masque inerte et insensible derrière lequel je cachais mon agacement et ma lassitude résista jusqu’à ce que les navettes arrivèrent près de la salle et que les portes s’ouvrirent. La foule en attente se leva alors, et je profitai de l’occasion pour me laisser emporter, au milieu des voyageurs et des bagages à main, loin de la pipelette.

 

Arrivé dans l’avion, je constatai avec grand plaisir que j’étais placé côté hublot, avec un seul siège à ma gauche. Mais à peine ai-je eu le temps de ranger mes sacs, de délacer mes chaussures et de regarder quels films étaient au menu du vol que ma nouvelle ennemie s’approcha en délectant joyeusement : « Ah ben c’est cool, ça : on est à côté ! ».

 

Je vous fais grâce des supplices endurés lors de ces quelques heures. Dites vous simplement que pour la faire taire, l’excuse de la sieste n’a fonctionné qu’une fois. Quant à celle du film, elle fut un échec redondant.

 

Je pensais avoir vécu le pire de ce voyage retour, quand à mi-parcours elle me fit part du plus diabolique de ses plans. Grâce aux rares occasions que j’ai eu de m’exprimer, la bavarde avait compris qu’en arrivant à Paris, je devrais traverser la ville jusqu’à la gare Montparnasse et y prendre un train pour Rennes. « C’est pas bête ça, je vais t’accompagner jusqu’au Mans. J’irai chez ma mère ! ».

 

« Soit », pensais-je… Je n’étais plus à ça près.

 

Mon timing était serré : je disposais de moins de 3 h pour faire Roissy-Montparnasse. Après m’être enquis auprès de Parisiens présents dans l’avion du parcours le plus rapide en RER/métro, je me jetai dans une rame, accompagné de mon boulet. Un boulet qui ne cessait de me répéter : « j’ai vécu des mois à Paris, on sera largement à l’heure à Montparnasse ».

 

Mais au premier changement de ligne, la spécialiste avait le nez collé au plan du métro et était incapable d’identifier la station dans laquelle nous nous trouvions. Perdant patience, je lui fis alors clairement comprendre que je n’avais pas le temps et que si elle voulait prendre son train, elle n’avait qu’à me suivre. Il était plus de 20 h, et mon train partait à 21 h 15.

 

Malgré la présence indésirable de ma nouvelle amie la jacasse, le trajet jusqu’à Montparnasse se passait plutôt bien, et même si je ne cessais de regarder ma montre, je me sentais confiant. Trop confiant, sans aucun doute, car j’étais loin d’imaginer ce qu’il s’est passé ensuite.

 

Descendant de la rame à Denfert-Rochereau, pour le dernier changement, elle me porta le coup fatal ! Cela ne faisait que quelques secondes que nous arpentions le long couloir rectiligne qui rejoignait la ligne 4 lorsqu’elle s’écria : « Merde, ma valise ! » Elle l’avait oublié dans le métro…

 

Complètement paniquée, elle me demande quoi faire. Je ne peux pas la laisser seule dans cet état et rejoins avec elle le quai que nous venions de quitter. Pas de trace de valise, ni de métro. Je lui conseille de signaler la perte auprès d’un agent, en lui faisant comprendre que je ne pourrais pas faire grand-chose de plus pour l’aider. Elle veut que je l’attende, le compteur tourne… Elle insiste, et je me résigne à rester. Quelques secondes, pour l’aider à se calmer et à trouver un agent. Les secondes se transforment en minutes avant qu’enfin un couple de conseillers ne passe par là. Je leur colle alors la pipelette étrangement muette dans les bras, leur fait un topo rapide, et dis à la demoiselle, dont j’ai oublié le nom, « j’y vais, le train ne m’attendra pas ».

 

Trois minutes plus tard, j’étais dans une nouvelle rame. Encore trois minutes et elle stoppait à Montparnasse. Cinq minutes supplémentaires de marche dans le souterrain pour rallier la gare, et me voilà arrivé au guichet, près à retirer mon billet. Je m’adressai alors au conseiller, plein d’espoir : « c’est pour le train pour Rennes, à 21 h 15 ».

 

« Désolé monsieur, il est parti il y a deux minutes. »

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14 septembre 2010 2 14 /09 /septembre /2010 10:21

Fin février, je suis donc arrivé à Melbourne pour passer mes deux dernières semaines australiennes dans le sud du pays.

 

Après quelques jours passés à la découverte de la ville, je décidai de rassembler mes derniers deniers pour une ultime excursion. Dans mon esprit, mon épopée idéale était, au départ de Melbourne, le ralliement d’Adélaïde dans un premier temps, puis la traversée du pays du sud au nord jusque Darwin. En profitant bien sûr au passage de l’architecture d’Alice Springs et de la magie rougeoyante d’Uluru…

 Cependant, faisant face à la fois à un manque d’argent, de temps, et aussi d’argent, je dus me contenter d’une excursion de quelques jours au sud-ouest de la ville.ayers-rock.jpg

L'Ayers Rock, ou Uluru, un grand symbole de l'Australie où je n'ai finalement pas été.

 

IMGP0623Pour la première étape de mon excursion, je suis parti explorer l’intérieur des terres, où plaines et collines ont vu passer les vestiges de la culture aborigène. La richesse, l’esthétisme, la grandeur et l’authenticité de la nature créant en chaque visiteur l’impression de tourner pour le 4ème volet du Seigneur des Anneaux. Ce sentiment fût encore plus fort le lendemain, lorsqu’après un réveil très matinal, nous avons escaladé une petite portion de 5 km des hollows mountains pour avoir la chance, depuis le sommet des falaises, d’admirer un authentique lever de soleil australien (un de plus).

 

Restant au plus proche de la nature, j’ai également passé quelques heures à me prendre pour un koala dans une forêt géante. Le Otway Fly Tree Top est un chemin long de 600 m qui arpente une forêt… à 25 m du sol. Et avec quelques ascensions possibles aux sommets d’arbres longilignes, je peux vous assurer que mon adrénaline n’a pas chômé ! (Je ne parlerai pas de la légendaire et si efficace blague du « je me déhanche sur la nacelle pour qu’elle se balance au dessus du vide », parfaitement interprétée par certains de mes camarades touristes…)n1186838698 30370924 1426457

 

L’intitulé de mon excursion, « Great Ocean Road »,  laissait facilement croire que nous allions longer la côte. Ce qui fut fait lors de la remontée vers Melbourne. Les deux derniers jours de voyage ont ainsi été agrémentés de la rencontre avec les fameux 12 apôtres. Je fus d’ailleurs très surpris de réaliser que ces apôtres ne sont pas des mecs en robes qui bavent d’écouter un grand barbu, mais des très gros pitons rocheux qui surgissent de la mer !  Et pour être tout à fait honnête, des ces 12 apôtres, seuls 8 sont encore debout, mais comme leurs potes ils finiront un jour victimes de l’érosion.

 

IMGP0751Le plus gros du voyage était déjà fait, mais nous avons tout de même eu le privilège de rencontrer la fine fleur du monde des surfeurs : le secteur de Torquay – Bells Beach. On y a vu des plages parmi les meilleurs spots de surf du monde, et nous nous sommes arrêtés pour finir dans THE ville-of-the-surfeurs-qui-se-la-pètent, puisqu’étant le siège de grandes marques telles Quicksilver ou Rip Curl.

 

Plus de photos dans l'album Great Ocean Road.

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22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 16:53

                                                De l'album photo "Melbourne"

 

 

Nous sommes le mercredi 25 février 2009. Il est 8h35 du matin lorsque mon avion atterri à l'aéroport de Melbourne-Avalon.  

Plus tôt dans la matinée, j'avais pris un vol de Sydney. Le vol JQ 603 de la compagnie Jetstar était à l'heure et parcouru les 868 km séparant les deux villes comme prévu, en une heure et trente-cinq minutes.

L'aéroport d'Avalon est situé à une petite heure de route de la ville, et il faut prendre un bus pour rallier le centre de Melbourne. Plus de vingt dollars de frais ! Je comprends à présent pourquoi le billet d'avion était si bon marché.

Je n'ai pas le choix : je m'insère dans la file du guichet pour acheter mon ticket de bus.

Il doit être aux alentours de 8h50 maintenant et j'attends dans la file depuis environ quatre minutes. Le regard vide, il me faut du temps pour remarquer que sur le sac à dos du passager devant moi est écrit au feutre le nom « Tryo ». « Amusante façon de reconnaître des compatriotes » pensé-je, avant de lui lancer subrepticement « Dis donc j'me taperais bien un bon bout de camembert ! ».

Le compatriote en question  s'appelle Thomas et à 23 ans. Il vient de la région parisienne. Il est arrivé en Australie avec sa copine il y a neuf mois et vit aujourd'hui à Melbourne.

Nous faisons connaissance dans la file, et montons ensemble dans le bus. Thomas a l'habitude du trajet : il habite et travaille à Melbourne mais sa copine, elle, habite et travaille à Sydney ! C'est pourquoi il fait le déplacement tous les quinze jours depuis trois mois !

Profitant de la chance d'être tombé sur un connaisseur, je lui demande comment est la ville de Melbourne. D'après François-Yves, la ville est bien plus agréable que Sydney et a un profil beaucoup plus européen. C'est aussi ce que m'avait dit m'avait famille d'accueil. Au niveau de la météo, parait-il qu'on y trouve les quatre saisons dans une semaine, passant d'une tristesse grise et froide à un éclat bleu et chaud d'un jour sur l'autre.

Mais ce que me dit Thomas sur la ville me laisse sans voix ! Les quelques mots qu'il prononce à ce moment là ont sur moi un effet comparable à celui de se faire écraser par un bœuf dans la file d'un Mac Do !

J'en oublie jusqu'à la politesse et reste, pantois, à le dévisager. Je ne lui réponds pas. Je le regarde. Je me demande ce qui peut bien exister dans la tête de cet individu pour qu'il puisse dire une chose pareille ?! Au fond de moi-même je cherche qu'elle sorte d'événements peut bien vivre un homme pour qu'un jour il finisse par dire CA ! J'imagine mon nouveau compatriote dans une enfance marquée par un alcoolisme précoce, ou bien par une découverte et une addiction aux drogues dures dès l'âge de six ans... Je regarde ses oreilles, pour savoir si, peut-être, il a été victime toute sa scolarité de la puérilité et de la méchanceté humaine. Mais non, elles sont collées, son nez est normal, ses cheveux ne sont pas oranges... Il ne semble pas vraiment avoir souffert.

Du coup je me demande ce qui peut bien ne pas exister dans la tête de cet individu pour qu'il puisse dire une chose pareille ?! Il lui manque quelque chose ! Ce jeune homme, c'est malheureux de le dire, n'a pas les idées claires ! Il lui manque quelque chose ! Ou s'il a quelque chose en trop ce n'est pas un truc de naturel... Je ne sais plus quoi penser de lui. Je l'imagine à présent mal rasé et les cheveux en bataille courant en tutu rose dans les allées d'un hôpital psychiatrique. Mais qu'a-t-il donc fait de tous ses neurones ? Deux réponses possibles : soit il n'en a jamais eu, soit il a vu, entendu et pratiqué trop de football dans sa courte partie d'existence.

Quoi qu'il en soit, je réalise que si j'avais trouvé notre rencontre agréable, je n'envisagerai jamais de passer plus de temps que ce trajet avec Thomas. Pas contre lui, mais pour moi ! Pour me protéger de l'inculture, de la bêtise et de cet effet « mouton » qu'il pourrait inconsciemment me transmettre.

C'est vraiment dommage, car je le trouvais sympathique. Mais par une simple phrase tout a changé. Une simple phrase qui a révélé une partie de sa vraie nature. Une simple phrase qui m'a fait regretter de lui avoir parlé. Une simple phrase qui fait que l'on ne s'entendra jamais ! Une simple phrase qui me fait presque peur !

Lorsque je lui demandais son avis sur la ville, Thomas me répondit :

« Melbourne c'est une ville sympa, mais des fois quand même ça me gratte Melburne ! »

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9 février 2009 1 09 /02 /février /2009 08:43

J'ai trouvé l'amour.

C'est vraiment la dernière chose à laquelle je m'attendais, le jour où pour la première fois, j'ai fais de la plongée sous Marine.
Marine était l'instructrice. Et elle aimait bien m'engueuler quand je plongeais sous elle : on a pas le droit de descendre plus profond que l'instructrice.
Mais ce n'est pas elle qui m'a séduit.
Celle qui m'a séduit était tellement plus troublante.
Elle avait une combinaison à rayures pleines de couleurs. Ces rayures qui soulignaient parfaitement chacune des courbes de son corps.
Elle m'a fait une danse de séduction à laquelle je n'ai pas pu résister. Une danse pleine de charme, de sensualité et de provocation.
Il ne m'a fallu que quelques secondes pour tomber sous le charme. Un des plus beaux spectacles qu'il m'ait été donné de voir...

Mais ce n'était qu'un jeu.
Elle m'a tourné le dos, elle m'a fait du mal. Et maintenant, je souffre.

Je ne sais pas si je devrais, mais je tenais tout de même à vous la présenter.

A la fin de cette vidéo, vous verrez, et comprendrez ma souffrance.

 

 

 

 

 

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24 janvier 2009 6 24 /01 /janvier /2009 05:52

Voilà plus de 10 jours déjà que je n'ai rien laissé sur le blog.

Je pensais marquer vos esprits, mais à ce que je vois ce n'est pas suffisant. Je m'y attendais, pourtant. J'ai vérifié tous les jours, et même plusieurs fois par jour, mais rien : Jamais rien ! Pas un seul mail montrant votre profonde inquiétude...

 "Thibaut ça va ? qu'est ce qui se passe ? t'es mort ?" (Bon y a eu maman quand même, mais bon c'est pas pareil, maman ça compte pas...)

Êtes-vous seulement inquiets ? Patients, certes, puisque même sans nouveaux articles les visites du blog ne diminuent pas, mais inquiets ?? Vous n'en avez pas l'air en tout cas ! Je ne sais même pas si vous méritez que je vous donne encore de mes nouvelles !

Mais bon comme je suis un mec super gentil, super cool, super fort et en plus de ça beau gosse et intelligent, et surtout comme j'adore parler de moi, j'ai décidé de vous pardonner et de vous raconter ce qu'il s'est passé ces derniers jours.

Donc, il y a maintenant exactement plus de 10 jours, nous avons quitté le backpacker "The Savoy" à Tully parce que c'était nul, mais aussi parce que 2 de nous 4 n'avait pas de travail et que moi je ne pouvais plus travailler en raison de mon mal de dos ! (Non, je ne suis pas une tapette, je suis juste victime de mon corps frêle)

A croire que Tully ne voulait pas nous laisser partir, il faisait beau le jour du départ, histoire, j'imagine, d'essayer de nous retenir, et le taxi que nous avions réservé est arrivé avec près de 2h de retard ! Mais nous fûmes fort et courageux, et arrivâmes donc finalement à Mission Beach dans l'après-midi, où, malgré le nom, n'a été tourné aucun James Bond ou autre film d'espionnage haletant.


Comme vous pouvez le constater, le logement était d'une qualité bien meilleure, et ce pour juste un petit peu plus cher. Le seul inconvénient est que ce backpakcer est situé au milieu de nulle part, et que pour rejoindre ne serait-ce qu'un super marché ou un distributeur de sous, on devait prendre une navette. Mis à part ça l'endroit était quasi-idéal, avec la plage à 2 minutes et une météo majoritairement favorable à l'astre qui réchauffe les coeurs et l'eau de la piscine et fait foncer la peau. Mais ce petit paradis ne pouvait bien sûr pas en être un, c'eût été trop beau ! Au bout de trois jours, on a décidé qu'on se faisait quand même un peu chier, et qu'on allait donc prendre un bus pour rejoindre Cairns, la grande ville du coin (100.000 hab quand même), où, si ça se trouve, on pourrait même trouver du boulot.

Nous sommes donc à Cairns, dans un des plus grands backpackers d'Australie, depuis maintenant une semaine, et nous allons probablement rester ici encore un petit moment, avant, pour ma part, de rentrer à Sydney.

























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13 janvier 2009 2 13 /01 /janvier /2009 14:57

Voilà maintenant presque 10 jours que nous avons aménagé dans notre nouveau logement : le backpakcer "The Savoy" à Tully, et je me rends compte que je ne vous l'ai toujours pas présenté !
Rappelez vous mon dernier article (si vous vous rappelez pas, vousn'avez qu'à le relire, il est juste en dessous !) où je vous présentais le travail de "ramasseur de bananes". Je vous disais que nous ne sommes pas sûr de tenir les 3 semaines qu'il nous reste... Eh bien cette information est désormais vérifiée, puisque nous partons de Tully dès demain ! Si les bananes y sont pour quelque chose, elles ne sont cependant pas la raison principale !
Premièrement : j'ai dû arrêter de travailler car mon dos me fait un mal de chien ! J'imagine qu'à force de ramasser des régimes trop lourds pour mon pauvre et frêle corps, je me suis peut-être déplacé une vertèbre ou froisser un tendon... (Rassurez-vous ça va passer, déjà après un jour de pas-travail je me sens mieux). Ensuite, Marco et David ne trouvant toujours pas de travail, ils ont décidé d'aller voir ailleurs s'ils auraient plus de chance, et par solidarité, nous (FY et moi) avons choisi de les suivre. Et pour finir, sans doute le plus gros argument que nous ayons : notre très cher logement ! Il est tellement génial que l'on ne se sent pas du tout à notre place là-dedans, et on a préféré le laisser à des gens qui le mérite mieux que nous. Pour une présentation rapide, voyez la vidéo ci-dessous :

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5 janvier 2009 1 05 /01 /janvier /2009 09:06

Vendredi :

19h : adieu avec la famille d'accueil. Dans 3h30 j'ai un bus qui m'amène à Tully, petite ville à 150 km au sud de Cairns

19h05 : arrivée au lieu de rendez-vous où je retrouve Marco et David, deux de mes compagnons de route, ainsi que Cécile, Olivia et Réda colocataires de Marco, et quelques bouteilles de bières.

19h15 : Installation dans le salon avec une bière, histoire de dire au revoir et d'attendre le ferry de 20h10 et début du processus «échangeage de DivX » avec Réda au moyen d'une clé USB de 4 Go.

19h30 : arrivée à l'appart de FY ; deuxième bière ; « échangeage de DivX » toujours pas terminé

19h50 : «  Bon les gars va falloir penser à y aller ! »

19h52 : troisième bière

20h05 : « Bon ben trop tard on l'a raté » ; quatrième bière ; « échangeage de DivX » toujours en cours

20h35 : cinquième bière ; « Eh les mecs j'ai retrouvé le papier des horaires ! Y a un ferry à 20h50 »

20h47 : Fin de la sixième bière ; «  échangeage de DivX » terminé ; départ pour le Wharf, à 600m, où nous attend le ferry, avec 20-25 kg de bagages chacun.

20h49 : David : « Eh les mecs attendez je reviens j'ai oublié mon PC ! »

20h55 : Arrivée au Wharf ; deuxième ferry raté

21h05 : Mc Do

21h30 : départ du ferry, on est dedans !

22h10 : arrivée à Sydney ; on est attendu au bus, à 4-5 km de là, à 22h

22h13 : sautage dans un taxi

22h20 : arrivée au bus, on se fait engueuler par le chauffeur

22h30 : Départ pour Tully, et première nuit dans le bus.

 

Samedi :

9h : petit-déj super cher sur une aire d'autoroute entre Sydney et Brisbane. Il pleut.

12h30 : arrivée à Brisbane ; 1h30 d'arrêt ; descente du bus avec TOUS nos bagages pour aller manger.

13h50 : Retour à l'aire des bus, on se fait engueuler par le nouveau chauffeur, et on remonte dans le (même !) bus

14h00 : départ pour Tully.

17h15 : Arrêt pour dîner. Environ 30 min dans une aire super chère. Il pleut. Deuxième nuit dans le bus

 

Dimanche :

5h30 : petit-déj (toujours cher)

9h00 : nouvelle petite pause, deuxième petit-déj (pas donné lui non plus)

16h00 : première grande pause de la journée (40min) ; arrêt déjeuner. Il commence à pleuvoir

17h00 : arrivée à Tully. Pas loin de 40°C, pluie, humidité, et bagarre de deux mecs complètement bourrés à l'arrêt de bus.

17h05 : rencontre (inespérée) d'un français dans les rues de Tully qui nous apprend que la ville est toute petite et morte et que le boulot des bananes commence à 6h le matin.

17h15 : arrivée à l'auberge de jeunesse : 180 $ de perdu en 5min (première semaine + caution).

17h25 : découverte de la chambre : 25 ans d'âge, 6 lits, un placard, 4 prises de courant, pas de papier peint, et pas de fenêtre sur l'extérieur.

17h30 : Première bonne nouvelle : y a une piscine ! Rapide piquage de tête !

17h45 : Enfin une bonne douche chaude après 44h de voyage !

18h00 : deuxième bonne nouvelle : Internet marche dans ce trou ! On sera pas totalement coupés du monde pendant le prochain mois...

18h02 : 23 mails ! Wouhou !!

18h03 : Tiens ! J'ai un message d'un gars à Sydney qui a l'air de vouloir me proposer du boulot !

 

 

J'aurais peut-être dû rater le troisième ferry...

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24 décembre 2008 3 24 /12 /décembre /2008 07:37

Bonjour à tous !

En ce jour de Noël, je suis fier de vous annoncer la réouverture de ce blog ! Après sept jours de silence, enfin, la vie reprend ! Me voilà de retour de ma petite excursion Melbourne-Sydney !

Je suis désolé mais aujourd'hui le temps me manque ! Ce qui fait que je ne pourrais pas rentrer dans les détails... Simplement, retenez ceci : pour rien au monde (ou disons, presque rien) je n'aurais voulu échanger cette semaine contre une autre, même pour me les cailler en France à regarder Harry Potter et Plus Belle la Vie à la télé ! J'ai passé une excellente semaine, quoiqu'un peu courte. On n'a pas eu forcément le temps de tout faire ! Seulement quelques heures sur Melbourne et une avancée rapide vers Sydney, par la côte (étrangement ressemblante à la côte nord bretonne) et de temps en temps par les terres (qui par moment rappelaient les grands espaces pré-pyrénéens).

J'ai aussi vu des kangourous dans leur état naturel (j'en ai même touché), pour un exemple de comment qu'elle était bien cette semaine, et j'ai pété mon appareil photo ! Enfin je l'ai pété, disons que j'aurais pu être plus vigilant ! On était sur une plage toute ventée et il était dans mon sac que j'avais malencontreusement laissé ouvert... Oui, il a pris le sable, et depuis je ne peux plus l'allumer ! Vous n'aurez donc qu'un aperçu du circuit à travers les quelques photos de cet article, j'attends de récupérer des photos chez les autres pour vous faire un vrai album digne de ce nom ! 

Il y a encore un dernier petit point sur lequel je voulais toucher un rapide petit mot. Désolé de chambrer, mais après tout j'ai déjà eu ma dose sur le blog du collègue, alors maintenant c'est mon tour ! Le collègue en question, avec qui j'ai voyagé jusqu'ici, avec qui j'ai partagé mon lit pendant 15 jours, qui a pris ses cours d'anglais en Australie dans la même école que moi, qui a passé sept années de sa scolarité en France dans la même école que moi, dont le prénom commence par François et finit par Yves, et qui était, mercredi dernier, très fier d'annoncer à tout le monde sa future expérience de conduite australienne, ce collègue là, oui, celui-là, eh bien ce collègue...

a oublié son permis à Sydney !

Du coup arrivé sur Melbourne il s'est retrouvé bien baisé devant le local du loueur de voiture, et a du s'en remettre sur deux autres personnes, prévoyantes et saines d'esprit, pour conduire à sa place (Elodie et moi) ! Et oui, j'ai donc conduit en Australie, à gauche ! Une Toyota noire super sportive qui plus est ! Et contrairement à ce que l'on pense, le plus difficile n'est pas le changement de côté mais la boîte automatique et du même coup l'absence d'embrayage ! Mais bon on s'y fait. Les 5 premières minutes on est un peu stressé mais très vite on s'habitue et ça va tout seul ! Mais comme on est pas non plus des chiens on lui a quand même fait partager cette expérience : c'est lui qui a payé la location !

 

Bien, il ne me reste plus qu'à vous souhaiter un JOYEUX NOEL à tous, ainsi que toutes les formalités qui vont avec !

N'oubliez d'aller à la messe, sinon mamie va faire le gueule, et mettez votre écharpe, fait froid, dehors ! (Ici il fait tout gris et « que » 25°C) (on s'attendait quand même à un grand soleil et une chaleur étouffante...)

Pour finir, je m'adresserai à ma famille qui ce soir s'éclatera autour d'un bon repas de Noël... S'il vous plait, faites pas les vaches, soyez cool, quoi : gardez moi un bout de foie gras !

 

 

 

 


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18 décembre 2008 4 18 /12 /décembre /2008 01:09

Petite annonce relativement importante :

C'est absolument sans prétention aucune, puisque comme chacun sait ce n'est pas du tout mon genre, que je vous annonce la probable fermeture du blog à partir de jeudi 18 décembre 07h00 (France) à Mercredi 24 décembre, heure indéterminée (France).

Mais que signifie exactement fermeture du blog ? Comme vous l'aurez remarqué parce que vous êtes super intelligents (et oui je choisis mes relations en fonction de moi) ça ne signifie pas que vous ne pourrez plus consulter ! J'imagine que la plupart d'entre vous lira cet article après 07h00 jeudi 18 décembre et en aura donc conclu que fermeture n'est pas ici synonyme a prohibition elcojanesque.

Fermeture dans ce cas présent peut être tout simplement assimilé à « Stand by ». Pour la traduction, comprenez dans « stand by » l'expression « se tenir » ! Mon blog se tiendra donc, à partir de jeudi 18 décembre 07h00 (France) à Mercredi 24 décembre, heure indéterminée (France). En gros il ne bougera pas d'un pet ! C'est du moins ce que je prévois...

Et pourquoi ce stand by ? Tout simplement parce que je ne serai plus là pour alimenter mon carnet de voyages (vous pouvez dire carnet de conneries si vous voulez). Où vais-je alors ? Non, je n'irais pas voir le dieu Kan ! J'aurais voulu, sincèrement, mais lui n'a finalement pas voulu de moi ! Ce ressort sur pattes ne partageait pas mon goût pour les crêpes jambon fromage et m'a demandé de faire un choix. Ça a été dur pour moi de renoncer à l'un de mes rêves, mais vous savez comme moi que quand on goûte à la cuisine bretonne on devient adepte, et plus vite qu'avec une secte, même si elle vous promet tous les épisodes de Dr House et de Futurama que vous voulez ! (après on va encore dire que les bretons sont chauvins, mais tant pis, j'assume, et je vous embête !) La raison de mon voyage n'est donc pas spirituelle, loin de là, mais tout simplement touristique !

En effet, dans maintenant quelques heures, voilà que je vais m'attraper un bus dans le sud de Sydney, direction : Melbourne ! Douze heures de trajet aller, un ou deux jours sur place, puis location de voiture et retour par la côte (plus ou moins) sauvage ! Ce qui signifie qu'on va se pieuter tous les soirs à la belle étoile et si on a de la chance avec des kangourous !

Après donc, la perfection de la langue, la découverte de la culture d'une ville australienne, nous voilà partis vers la découverte de la nature, là où il n'y a rien ! (Bizarrement, « nature, là où il n'y a rien », que l'on pourrait aussi qualifier parfois de « vide » et voire selon certains opinions de « totalement dépourvu d'intérêt » se traduit en anglais par le simple mot « Bush ». Enfin moi je dis ça, je dis rien, je constate, quoi !)

Aurais-je dis « nous » ? J'ai bien dis « nous » ! Oui vous ne vous imaginiez quand même pas que j'allais voyager tout seul. Nous partons à 9 de Sydney, et rentrons à 10 de Melbourne ! Et comme il n'est pas bon, mais alors pas du tout, de combiner plusieurs avantages d'un voyage en Australie, je voyagerai avec : François-Yves, Marc-Olivier, Benjamin, César, Thibaut (un autre, je suis pas si narcissique quand même), Elodie, Sophie et Alice... Comme on est sûr de découvrir un peu le coin sans perfectionner son anglais, parce que faut non plus trop en faire, quoi, hein, on est là pour profiter bordel ! La 9ème personne (oui parce que là j'en ai nommé que 8) que l'on retrouve à Melbourne se nomme Peter, et c'est un suisse allemand ! Lueur d'espoir ? Que nenni ! On s'est démerdé pour trouver un suisse allemand qui parle français ! Et quant à la 10ème personne à partir .... eh ben c'est moi ! (bande de nazes)

Si vous avez bien suivi, j'ai dis « probable » stand by ! Oui parce que si ça se trouve je vais me trouver des cybers cafés dans le coin et je pourrais vous dire un petit coucou ! Enfin comptez pas trop dessus quand même ! Je pense plutôt que ce sera une semaine de vide, et que après j'aurais plein de truc à vous raconter !

 

Sur ce mes amis, bonne semaine !

Et si on ne se revoit pas d'ici là : JOYEUX NOEL !

(ben oui je vous oublie pas) (même si ici il fait 30° !) 

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