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26 juin 2011 7 26 /06 /juin /2011 22:03

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Et voilà, je m'en vais. 

Vous pouvez maintenant éteindre votre ordinateur et vous remettre à bosser au lieu de passer votre temps sur des sites débiles !

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19 juin 2011 7 19 /06 /juin /2011 23:01

 

D’aucuns me connaissant un minimum savent que j’aime manger. Au-delà de trouver cet acte essentiel à ma survie, manger fait en effet partie des rituels quotidiens qui me ravissent le plus.

 

Et en bon français, critiquer la bouffe est l’une de mes activités favorites.

 

« A table, les français ne parlent que de bouffe, et que de bouffe qui n’est pas dans leur assiette », m’a dit un jour un musicien américain sur une terrasse de New Delhi. (Ça fait à la fois très classe et très pédant comme phrase… j’adore ça !)

 

Au Canada, il y a peu de spécialités culinaires. Parmi les mets les plus canadiens que l’on puisse déguster ici, la poutine se fait très facilement remarquer. Viennent ensuite le sirop d’érable et toutes recettes faites à base de sirop d’érable (dont vous trouverez un exemple un peu plus bas). Et enfin le petit-déjeuner canadien : œufs brouillés, toast beurrés et grillés et bacon canadien.

 

Comme spécialité aqueuse, il ne faut retenir que le vin de glace, qui comme son nom l’indique, est fait à base de raisins gelés (oui car au Canada, il fait froid).

 

 

D’aucuns me connaissant un minimum savent en outre que j’aime manger. Dans une démarche opposée à celle de manger pour ma survie, j’aime me gaver de cochonneries pleines de graisse, de cholestérol, de cancers et d’arrêts cardiaques.

 

« Il faut manger pour vivre et non vivre pour manger » disait Harpagon dans L’Avare. « Bullshit ! », lui réponds-je ! Si l’homme a inventé la cuisine, c’est bien par soucis d’exaltation des papilles gustatives, non pour entretenir sa santé.

 

Aussi, en hommage à la graisse, aux édulcorants de synthèse, au faux sucre, aux calories, aux additifs cancérigènes, bref, en hommage au gavage, voici un classement des fast-foods canadiens.

 

 

Le Canada étant (géographiquement et spirituellement) à deux pas des Etats-Unis, empire incontesté de la malbouffe, de nombreux fast-foods style McDo y connaissent des conditions de vie digne de politiciens corrompus.

 

Note : ce classement ne concerne que les fast-foods à burgers : les Subway et autre Pizza Hut n’en feront donc pas partie.


Par ordre décroissant :

10. Arby’s


arbys


L’immondice à l’état pur. J’ai essayé par curiosité et par facilité, car il y en a un à deux pas de chez moi. Les frites sont passables, mais les burgers atteignent le sommet de la médiocrité. Pas de vrai steak, mais des tranches fines et ondulées de viande à base de fausse protéine. Berk !

 

9. Valentine

valentine


Chaîne québécoise. Je n’avais jamais mangé auparavant de frites aussi grasses. Quant au hamburger : aucun intérêt !

 

8. La Belle Province

belle province


L’une des grandes fiertés du Québec. Pas terrible… Je pense que c’est surtout l’hygiène peu rassurant de l’endroit qui m’a dérangé.

 

7. Wendy’s

wendys


Leur Triple Baconator a quelque chose de motivant dans le nom, mais est beaucoup trop gras et écœurant. Les frites étaient bonnes cela-dit.

 

6. Chez Ashton

chez ashton


Première chaîne québécoise de la liste. Je n’ai pas goûté leur burgers, mais la poutine qu’on m’y a servi était tout à fait honorable.

 

5. McDonald’s

mcdo


La valeur sûre. Un peu moins bon au Canada qu’en France, mais ils compensent par la présence de Cheesburger avec bacon à 1,39 $. Et le McDonald’s restera éternellement le meilleur remède anti-gueule de bois.

 

4. KFC/PFK

KFC


Kentucky Fried Chicken en Ontario, Poulet Frit du Kentucky au Québec. Que des sandwiches au poulet, épicés et originaux. Mais bien trop cher.

 

3. BurgerKing

burger king


Le grand rival du McDo, et bien au dessus à mon goût. Notamment en ce qui concerne les frites.

 

2. Harvey’s

harveyé


Les meilleures frites du Canada ! Gage de qualité : le steak de ton burger a vraiment l’allure d’un steak et n’est cuit qu’après la commande. Et fait unique et plaisant : la serveuse te propose de choisir ta garniture et ta sauce avant d’emballer ton burger. En somme, l’essentiel de ton hamburger est fait devant toi.

 

1. A&W

 

a&w


Incontestablement ce qui se fait de mieux ! Des frites excellentes et des burgers extraordinaires !! Certains proposés avec des steaks hachés d’excellente qualité. Je regrette presque d’y avoir goûté, parce que je n’en trouverai pas en Europe.

 

 

A l’issue de ce classement, je sais ce que vous pensez : « on s’en tamponne le coquillard ! ». Cela dit, je n’ai pas établi ce concours du meilleur fast-food nord-américain pour votre information, mais pour exprimer mon ras-le-bol.

 

« J’EN AI MARRE DE BOUFFER QUE DE LA SALOPERIE !! », crié-je en me réveillant tous les matins.

 

A maintenant une semaine de mon retour en France, et 10 jours de mon retour en Bretagne, mon impatience grandit. L’appel du saucisson, du conté, du cantal, du cidre, de la ratatouille, du Vouvray, de la tomme de Savoie, de la côte de porc made in BZH, de la baguette fraîche, du croissant, du Coteaux-du-layon, du vin rouge en général et surtout de la galette complète œuf miroir se fait chaque jour de plus en plus fort !

Le compte à rebours est lancé. Bientôt, je me sentirai vivant de nouveau.

 

charcuterie01g

Râââââhhh

 

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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 19:00

Pré Scriptum : cet article est sans aucun doute le plus mégalo que j’ai jamais écrit. Mais j’avais pas d’autre modèle… (ni beaucoup d'inspiration)

 

Pour ceux qui se demandent ce qu’on mange au Canada, il existe de nombreuses recettes à base de sirop d’érable. Ma préférée est celle-ci :

 

El Cojano à l’érable

 

Difficulté : moyen si t’es quelqu’un d’à-peu-près normal, facile si tu es un chef 5 étoiles et quand même un peu compliqué si tu as du mal à différencier une poêle d’une casserole

 

Prix : normalement pas trop cher mais si t’es au RSA je te conseille plutôt de te faire des coquillettes

 

Ingrédients :

1 El Cojano
2 ou 3 tomates
1 concombre pas contaminé
1 carotte, c’est sympa aussi
un peu de vin blanc
sel, poivre et autres épices si ça t’amuse
et bien sûr du sirop d’érable 100% homologué « jus d’arbre »

 

Préparation :

Prends ton El Cojano.
Si tu n’as pas d’El Cojano, il t’es fortement conseillé de t’en procurer un. Voire deux. Avoir un El Cojano est en effet recommandé par l’Organisation Mondiale de la Santé, l’ONU, le Conseil Mondial de la Paix, l’Agence Spatiale Européenne et le FMI (mais ils recommandaient aussi un Strauss-Kahn dans son salon, alors je sais pas s’ils sont très fiables).

 

Si tu ne trouves pas d’El Cojano, tu ne peux pas le remplacer par du poulet ou même par une côte de bœuf : la viande elcojanesque est irremplaçable. Aussi, tu ne pourras continuer la lecture de cette recette que lorsque tu auras ton El Cojano.

 

Bien. Je disais donc, tu prends ton El Cojano

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(celui-là j’ai dû monter assez haut pour le cueillir)


Avant toute chose, il est important de commencer par l’arroser un peu avec le vin blanc.

 

cojano-erable 2086

 

Ensuite, tu le…

cojano-erable 2094

 

Non ! Ne l’arrose pas trop !!
S’il est trop bourré, tu ne pourras pas donner d’El Cojano à l’érable aux enfants, ce serait dommage.

 

Donc, une fois modérément arrosé au vin blanc, tu le déplumes.

 

cojano-erable 2330

 

Tu y ajoutes les tomates et le concombre.

 

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Selon tes préférences, tu peux bien sûr remplacer le concombre par la carotte.

Epice ensuite ton El Cojano à ta guise.

 

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Pas au roquefort, cela dit, car ça pourrait altérer le goût du concombre (ou de la carotte) 

Une fois épicé, il ne te reste qu’à enduire ton El Cojano de sirop d’érable (non, pas de photo pour celle-là) et à me foutre tout ça au four (pour celle-là non plus), thermostat feu doux. Laisse cuire ton El Cojano une heure sur chaque côté, en prenant soin de l’hydrater de temps en temps. Tu peux le sortir du four lorsqu’il est bien doré et que ses petits couinements de douleurs ont cessé.

A servir dans l’état, avec un bon verre de Côtes-du-rhône et des petits pois.

 

cojano erable

Suggestion de présentation

 

Bon appétit !

 

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4 juin 2011 6 04 /06 /juin /2011 18:44

Il était une fois une canne qui s’appelait Stella.


 La vie était très difficile pour Stella, qui élevait seule ses sept petits canetons. Ils vivaient tous les huit dans un marais poisseux et malodorant. L’eau y était froide et infestée de bactéries.


 Tout près du marais, de l’autre côté de la route, un grand lac fleuri et plein de poissons colorés ruisselait sous les arcs-en-ciel. Stella et ses sept petits (Kevin, Beverley, Mike, Brian, Kimberley, Donovan et Jean-Paul) rêvaient de s’y installer mais n’en avaient pas le courage.


Il leur fallait en effet traverser cette route hostile envahie de voitures rapides et cruelles. A tout moment, ils risqueraient de se faire écraser et Stella refusait de faire courir ce risque à ses petits. Elle préférait attendre qu’ils sachent voler.


Un jour, Stella rencontra sur Internet un certain Devilduck119. Devilduck119 vivait dans le lac aux arcs-en-ciel, de l’autre côté de la route. Devilduck119 était tellement gentil et attentionné aux problèmes de Stella et de ses petits qu’elle tomba très vite amoureuse de lui.


«C’est mon canard charmant», se réjouissait-elle. Très vite Devilduck119 proposa à Stella et ses petits de venir s’installer dans son lac. Stella avait maintenant une bonne raison de traverser la route hostile et décida de prendre ce risque.


Avec ses petits, elle s’aventura alors hors de son marais et rejoignit le trottoir. Les voitures défilaient à toute vitesse et ne semblait même pas remarquer la famille de Stella. Elle avait très peur, mais elle descendit du trottoir et avança prudemment ses pattes palmées sur la route. «S’ils me voient, ils s’arrêteront», pensait-elle.


Hélas ! Les voitures étaient insensibles à la détresse des huit canards. Après deux, puis trois tentatives, Stella décida d’abandonner et s’apprêtait à faire demi-tour.


C’est alors qu’un cycliste qui circulait sur le trottoir s’arrêta à hauteur de Stella.


-  « Qui es-tu ?, lui demanda-t-il.


-  Je m’appelle Stella, répondit la canne. Et toi ?


- Je m’appelle El Cojano. Mais que fais tu ici, avec tes canetons, dans cette hostile jungle urbaine ?


- Je souhaite traverser, rejoindre le lac aux arcs-en-ciel y retrouver le canard de mes rêves. Mais il y a trop de voitures, et je ne veux pas risquer la vie de mes petits. »


A ce moment là, une deuxième cycliste arriva. Elle s’arrêta devant cette réunion surprenante et parla quelques secondes avec El Cojano.


Sans dire un mot de plus, les deux courageux cyclistes descendirent de leur vélo et s’engagèrent sur la route. Par de grands gestes de mains, ils arrêtèrent la circulation.


El Cojano se tourna alors vers Stella. Souriant, il lui lança un regard rassurant qui signifiait : «vous pouvez y aller, on veille sur vous.» 


Stella et ses petits, réjouis et rassurés, s’engagèrent dans ce couloir improvisé. De chaque côté, des dizaines des voitures arrêtées attendaient patiemment le passage des canards pour repartir.


Voyant la difficulté des plus petits canetons à traverser, l’un des automobilistes sortit de sa voiture et frappa ses mains en cadence afin de les encourager. Puis un deuxième. Et un troisième. Très vite, tous les automobilistes arrêtés se tenaient debout, près de leur voiture, et encourageaient la famille de canards de leurs applaudissements rythmées.


Quand, enfin, le dernier caneton monta sur le trottoir, de l’autre côté de la route, la foule attentive explosa en ovation. Sifflements, klaxons, cris et applaudissements nourris du public marquaient la victoire des canards sur la jungle urbaine.


D’un geste suave, Stella se tourna vers El Cojano et lui porta un regard plein de reconnaissance.


«Merci à toi, tu es un saint-homme», pensa-t-elle, avant de reprendre sa marche vers le lac aux arcs-en-ciel. 


Stella et ses sept canetons pouvaient maintenant commencer une vie meilleure.


 

J’ai écrit cette histoire (vraie vous vous en doutez) à la demande d’un éditeur francophone de Sudbury qui souhaitait publier des contes pour enfants. Trouvant le récit touchant, il l’a transmis à un de ses amis qui travaille dans un studio de production audiovisuel. Et lui-même, utilisant ses contacts en Californie, à réussi à convaincre les studios Disney à Los Angeles d’en faire une adaptation pour le cinéma. Ils ont passé un accord avec Steven Spielberg et le tournage du film a déjà commencé. La date de sortie est encore inconnue, mais la première bande annonce a déjà été mise en ligne :

 

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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 05:27

Puisqu’il m’a été expressément demandé de raconter quelque chose de nouveau sur mon blog, et que je n’ai pas une masse extraordinaire de nouvelles en stock, j’ai décidé d’improviser.

 

Plutôt que de rentrer dans un sujet bateau vous racontant comment il faisait 30° aujourd’hui à Sudbury (histoire vraie), comment je gère de mieux en mieux les jurons québécois (histoire vraie aussi) ou comment les galettes complètes œuf miroir me manquent (histoire vraie toujours), je vais évoquer avec vous une partie de mon stage au journal.

 

Une anecdote, en fait.

 

Le weekend dernier, se tenait à Sudbury le Celtic Festival. Comme son nom l’indique, c’est un festival de musiques, de danses et de jeux celtiques. A la demande de ma boss mais aussi par intérêt personnel, c’est moi qui ait été chargé de couvrir le festival.

 

Enthousiaste, je m’en allais le samedi sur le site du festival, pensant y passer une bonne partie de l’après-midi. J’étais guilleret à l’idée de remplir mes sens de culture celtes l’espace de quelques heures. Je me disais qu’il devait bien y avoir un pipe band, et ma bombarde me manquait.

 

Et en effet, un pipe band il y avait. Le groupe de Sudbury, entre autres (mais je n’ai vu que celui-là), a joué quelques airs à la résonnance celtique devant son public. Tous bourdons dehors, une dizaine de cornemuses retentissaient de leur bourdonnement strident sur la pelouse du parc Sacré-Cœur.

 

Un désastre.

 

Une horreur telle que mon envie de tâter de mon instrument, d’attraper ma grosse flûte, de sortir ma bombarde (limite, ça aussi) se transforma illico en une volonté indéfectible de déguerpir le plus vite et le plus loin possible. Puis, me résonnant et m’habituant à cette cacophonie si intense qu’elle tua un pigeon qui traçait dangereusement sa route au dessus du groupe pendant qu’il jouait, j’eus une folle envie de rire, contenue elle aussi : j’avais un reportage à finir. Alors, histoire de donner de l’intérêt à ce navrant spectacle, j’ai fini par immortaliser leur prestation d’Amazing Grace.

 

Pour les courageux :

Il est probable qu’ils souhaitaient proposer un spectacle comme celui-ci. Mais c’est encore un jeune groupe et ils ont le temps de progresser. Enfin... J'espère pour eux !

 

Non, non, je n’ai pas choisi cette vidéo parce que j’y apparais deux fois. (à 1’45 et 2’05)

 

 

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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 04:29

 

Il est un fait avéré et bien connu que les Américains (Etatsuniens) constituent un peuple à majorité inculte et égocentrique. Ou du moins à forte proportion.

 

Ainsi, nombre d’entre eux pense que le Minnesota est un pays et l’Alaska une sauce modérément épicée pour viande de bébé phoque. D’autres se souviennent avoir appris en cours d’histoire géo avec Mme Chapman, la nouvelle prof un peu coincée mais trop bonne quand elle retire ses lunettes, que Londres est la capitale de la France et que leurs ainés ont mis une dérouillée aux Vietnamiens en 1944.

 

Toutefois, il faut reconnaître aux Américains une connaissance assez répandue : le Canada. La plupart d’entre eux est au courant de l’existence de ce territoire et la plupart de cette plupart là sait qu’il se trouve au nord. Très peu par contre savent que le Canada est habité. Et de toute façon l’immense majorité (politiques compris) s’en tamponne gaillardement !

 

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Le Monde vu par les Américains


De l’autre côté de la frontière la donne n’est pas la même. Les Canadiens sont plus cultivés et ont conscience qu’un monde extérieur entoure leur pays. Ils connaissent aussi leur histoire et leurs origines. Mais, à l’inverse de leurs collègues du sud, tous ne vouent pas la même fidélité à leur nation.

 

Par exemple, les Canadiens du Québec ne sont pas fiers d’être canadiens. Ils sont fiers d’être des Québécois. Et la haute classe politico-culturello-intello-médiatique montréalaise, elle, présente une certaine frustration à ne pas faire partie de la haute classe politico-culturello-intello-médiatique parisienne (à l’exception, bien entendu, des membres de cette haute classe politico-machin-bidule qui défendent la culture et les intérêts du Québec : eux, ce sont et resteront des Québécois).

 

En Ontario, les descendants des communautés autochtones ne sont pas fiers d’être canadiens, car les Canadiens sont des squatteurs qui non seulement ne paient pas leur loyer, mais qui en plus en ont mis sévère sur la gueule de leurs ancêtres. Ils sont simplement fiers d’être des Autochtones. Les Franco-ontariens (les Ontariens qui jasent avec Molière – beaucoup plus nombreux qu’on croirait) ne sont pas tellement fiers non plus d’être canadiens. Ils sont fiers d’être Franco-ontariens avant tout ! (Et aussi Québécois pour une bonne partie d’entre eux, puisque nés là-bas.)

 

Enfin, les Ontariens anglophones ne sont pas fiers d’être canadiens. Ils sont frustrés de ne pas être américains. (N’ayant pas mis les pieds dans les autres provinces, je n’en parlerai pas – même si je pense que la tendance est sensiblement similaire.)

 

Cette frustration, si elle se laisse facilement ressentir à Sudbury, est beaucoup plus palpable à Toronto, et compose 95 % de l’air dans la région des Chutes du Niagara (les 5 % restants étant des micro gouttes d’eau émanant des chutes).

 

Quel fut mon désarroi lorsque je m’y suis rendu, le 24 avril dernier (oui, je sais, je n’actualise pas beaucoup le blog, mais mon stage me prend du temps). Car bien avant que mes yeux ne découvrent ce banal spectacle de douches géantes à l’état sauvage, mon cerveau et mon bon sens ont subit mille tourments en traversant la ville canadienne de Niagara Falls. Pour vous en donner une idée, voici un petit aperçu.

 

Niagara-Falls 1879

Niagara-Falls 1888

Niagara-Falls 1877

 

« Pourquoi ? Pourquoi tout ce business dégueulasse ? Pourquoi transformer une œuvre de la nature en un mini Disneyland ? Pourquoi vouloir se faire autant de fric sur les flans de pauvres chutes d’eau innocentes ? », m’enquis-je en mon for intérieur, avant de faire part de mes impressions à mon pote et co-touriste Thomas, qui a mon grand soulagement était pris des mêmes nausées.

 

Des parcs d’attractions débiles, des fast-foods à foison et des hôtels tous plus hauts les uns que les autres ! Une débauche capitaliste qui, non contente de sucer le fric de touristes cupides, s’amuse à transformer un paysage naturel plein de caractère en une horreur bétonnée.

 

Niagara-Falls 1910

 

Pourquoi ? Finalement la réponse semble simple : « pour montrer aux Américains qu’on n’est pas des pédés ! »

 

Les Chutes du Niagara font partie des attraits touristiques faisant la renommée du Canada. Et force est de constater qu’autorités et entrepreneurs ont su en profiter. Et à la sauce américaine, l’air de dire : « on va faire comme les américains et se faire plus de pognon qu’eux avec les chutes pour qu’ils arrêtent de se moquer de nous ! Ils ont tort : il ne fait pas si froid au Canada, l’hiver ne dure que neuf mois ! »

 

Ce qui est cocasse, c’est que de l’autre côté de la rivière, en territoire USA, les chutes jouissent d’une totale sobriété et d’un très loyal respect de leur nature.

 

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NIAGARADEUX

Trois intrus se sont glissés dans ces photos. Sauras-tu les retrouver ?

 

Après l’horreur vécue du côté canadien, se reposer dans cette nature américaine pleine d’écureuils et rythmée par les pious pious des zosios et le bruit du courant de la rivière est aussi jouissif qu’un bon massage du cuir chevelu.

 

Pour une fois, il est important de noter l’intelligence américaine. Les USA ne se sont pas laissé dépasser par leur soif d’oseille et ont su exploiter une ressource de tourisme naturel avec respect et dignité. (Il est aussi fort probable que disposant de milliers d’autres attractions dans le reste du pays, ils ont simplement laissé ces insignifiantes chutes d’eau à la merci des Canadiens, ça leur fera les pieds à ces bouffeurs de caribous.)

 

Pour finir sur ce sujet, si mon incompréhension et mon dégout étaient très forts ce jour là, mon ambition de devenir un journaliste intègre et objectif me pousse à exprimer au moins une hypothèse blanchissant le Canada.

 

Cette hypothèse m’a été soufflée par Thomas alors que l’on retraversait la rivière en direction du Nord. Scrutant ces hideuses tours destructrices de paysage, il lança : « après tout, peut-être qu’ils ont construit ces horreurs pour pourrir les photos des Américains… »

 

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8 mai 2011 7 08 /05 /mai /2011 03:19

J’ai toujours eu l’intime conviction que chaque personne, au fond d’elle-même, conserve, secrètement ou non, au moins un rêve personnel.

 

Du rêve idiot et réalisable (manger des nachos à la confiture) au rêve improbable (serrer la main de Michael Jackson), en passant par le rêve bizarre mais pas impossible (coucher avec Karl Lagerfeld), chacun de nous chérit cette évasion psychique. Et une majorité des gens aime tellement ce sentiment qu’ils ont peur de réaliser leur rêve et de le voir devenir réalité passée (« Oh, merde ! Désolé chérie, j’ai pris des nachos mais j’ai oublié la confiotte ! »)

 

Moi aussi, comme vous, j’ai un rêve. J’en ai même plusieurs.

 

Depuis deux semaines, toutefois, j’en ai un de moins. L’un de mes projets de vie s’est en effet réalisé, le 24 avril dernier, jour de Pâques.

 

Comme je m’y attendais, le fait de voir ce rêve devenir réalité a été un peu déprimant : la réalité n’égale jamais le rêve. Et malgré l’excitation de vivre ce que l’on souhaite, la déception est toujours gagnante. Je m’attendais à mieux.

 

Je m’attendais à mieux, mais je ne regrette pas. Je ne regrette pas parce que j’ai eu la chance de réaliser ce rêve de façon progressive. J’étais parfaitement éveillé et je savais ce que j’étais en train de vivre. L’excitation en était d’autant plus grande ! « Profite de chaque instant !» me martelais-je.

 

Les étapes de la réalisation d’un rêve sont intéressantes à analyser. De ma récente expérience, j’ai répertorié cinq étapes.

 

1)      La considération d’une possibilité

 

Il s’agit du moment où l’on aperçoit moyen simple, accessible et immédiat de réaliser son rêve. Il a d’ailleurs l’air tellement simple, accessible et immédiat qu’on n’y croit pas. « Y a une faille, c’est pas possible » est la pensée qui vient généralement à l’esprit. Mais la curiosité et l’excitation prennent rapidement le dessus sur l’appréhension et alors on se décide à se hasarder vers cet inconnu prometteur. 

 

2)      La prise de conscience

 

Là, c’est quand on réalise qu’il n’y a pas de faille. Que réaliser son rêve est vraiment simple, facile et immédiat. La pensée est envahie d’expression du genre « Les boules, j’y crois pas ! », les yeux s’écarquillent, manquant de tomber de leur orbite et un sourire incontrôlé faisant trembler le coin supérieur gauche des lèvres s’imprime sur le visage. Au moment de cette prise de conscience, la plupart des gens ont l’air très con.  

 

3)      La réalisation du rêve

 

Le moment tant attendu. L’instant où votre rêve se réalise enfin. La plupart du temps, on est content sans vraiment savoir pourquoi, sans se rendre compte ce qui se passe. On ne sait pas quoi faire. Quelle est la meilleure réaction : rire ? pleurer ? sauter ? hurler ? Dans le doute, on fait une photo.

 

4)      La réalisation de la réalisation

 


Ca, c’est l’étape où on réalise qu’on vient de réaliser son rêve. Elle est bien souvent précédée de l’obtention d’une preuve matérielle et irréfutable jugeant bien de l’authenticité du moment vécu. C’est aussi un moment de jubilation totale ! 

 

5)      La déception finale

 


Elle conclut chaque réalisation de rêve. La déception est effective soit parce qu’on se rend compte que c’était mieux en rêve, soit parce qu’un vicieux petit grain de sable est venu gentiment vous gâcher votre plaisir. Mais enfin, l’important, c’est d’avoir réalisé son rêve !

 

Ce sont les cinq étapes que j’ai vécues dimanche 24 avril, entre 14 h et 14 h 30. Et j’ai réalisé mon rêve.

 

Si jamais vous êtes intéressés de savoir quel rêve j’ai réalisé (j’espère : je me casse pas le cul à écrire tant de conneries pour des lecteurs indifférents et ingrats), j’ai pris des photos du moment. Je les ai classées selon les étapes qu’elles représentent. 

 

1)

Niagara-Falls 1892

"Y a une faille, c'est pas possible ! Ca peut pas être si simple, accessible et immédiat"

 

2)

Niagara-Falls 1898

"Les boules j'y crois pas !" "Mais qu'est ce que je dois avoir l'air con à fixer ces drapeaux en souriant..."

 

3)

IMG 1901

"Oh putain !! Qu'est c'que j'fais, qu'est c'que j'ai j'fais ?!"

 

4)

IMG 1995

"Waah ! ça y est ! C'est officiel ! C'est dans mon passeport !! Jubliation totale !!"

 

5)

IMG 1992

"Ah ouais quand même ! 6 $ pour un bout de papier vert, les salopes !"

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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 04:34

Mercredi dernier 20 avril 2011 est arrivé ce que je redoutais. Je m’y attendais, pour être franc, mais je le redoutais.

 

La dernière (j’espère) tempête de neige de l’année s’est abattue sur Sudbury.

 

Plus par dépit et curiosité que par surprise, j’ai tenu à capturer le moment afin de le partager sur Facebook, de cette manière.

 

 

Par ce geste, je ne cherchais pas seulement à faire partager mon expérience, parler de météo ou attirer l’attention sur mon expatriation. Je recherchais plutôt une quelconque marque de soutien de la part de ceux qui sont en France et profitent d’un été bien précoce.

Prenant sans doute le message de travers, la famille, dont l’action semble avoir été menée par le grand frère, a tenu a exprimé une réponse.

 

Puis une autre.

 

Relevant le défi, mon tour est venu de rétorquer.

 

Prenez ça !

 

 

Et puis ça !

 

 

Et encore ça !!

 

 

Hé hé ! On fait moins les malins, maintenant ?!

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8 avril 2011 5 08 /04 /avril /2011 00:20

Ce samedi matin, à 7 h 00, un bus de la compagnie Greyhound Canada me mènera vers Sudbury, en plein milieu de l’Ontario. A l’issue des dix et quelques heures de trajet, je rencontrerai la ville qui sera mon nouveau foyer et lieu de travail pour les semaines à venir.

 

Mais plutôt que de me lancer dans des estimations de mon proche avenir canadien, je pense que le temps est adéquat à un retour en arrière sur ces premières semaines dans ce pays où il fait froid.

 

Que dire, mis à part ce qui est déjà écrit dans les pages de ce blog ?

 

Pour la faire court : arrivée par – 30°C, une semaine d’hébergement chez Emilie et Nicolas, début d’un stage assez peinard, emménagement dans une colloc trop cool (faudrait que je vous en touche un mot un de ces quatre), trouvage d’un boulot bien mais pas top, semaine de ski, toujours le stage qui tourne, plus de taf, un peu plus de temps passé au stage, le printemps met du temps à se montrer, un peu plus de temps passé à la coloc, un peu plus de temps passé à visiter, fin du stage, fin de la coloc, fin de l’hiver.

 

Finalement ça se résume assez rapidement...

 

Idéalement, je pensais profiter de la semaine de vacances entre mes deux stages pour aller faire un tour à New York, mais pour causes diverses et variées (budget serré et encore du travail pour la radio en tête), j’ai fini par abandonner le projet.

 

En attendant de partir pour Sudbury, je peaufine les derniers détails de fin d’un stage et de début d’un autre, et ceux de fin d’une colloc et de début d’une autre. Et comme je vous l’ai fait comprendre, je m’imagine ma nouvelle vie canadienne en espérant qu’elle sera aussi réussie que la première.

 

En repensant à ces deux mois et demi passés à Montréal, il m’a été par ailleurs facile de constater que c’est vrai, ce qu’on dit : ils sont partout !! Les Bretons, ils sont partout !

 

Référencement des bretons rencontrés au Québec :

1-    22 janvier : Emilie, de Saint-Caradec, mon hôte des premiers jours

2-      23 janvier : Gwen, à l’auberge de jeunesse Chez Jean, est Normand d’origines bretonnes.

3-      24 janvier : Louise, collègue de la radio ChoqFM, a des originaires de Merdrignac

4-      25 janvier : je découvre une crêperie bretonne, « Ty Breizh », près de mon futur logement à Montréal

5-      25 janvier : haletant au belvédère du sommet du Mont Royal, j’accepte de prendre en photo un couple en vacances, originaire de Dinan/St Malo

6-      29 janvier : Sophie, 28 ans, de Vannes et rencontrée à Québec, est stagiaire en pharmacie dans un hôpital de Montréal.

7-      29 janvier : découverte d’une crêperie bretonne en centre-ville de Québec

8-      30 janvier : découverte d’un café breton en centre ville de Québec

9-      2  février : première interview pour la radio. Une équipe de trois chercheurs : deux Québécois et une bretonne de Vannes, Catherine, professeur en biologie, qui passe sa vie entre Nantes et Montréal

10-   12 février : Delphine, la copine d’un de mes colocs, vient de Fouesnant et est à Montréal depuis plusieurs années

11-   18 février : découverte d’une autre crêperie bretonne, « Le Triskell », dans le quartier latin

12-   19 février : Gaëlle, originaire de Plouagat, est serveuse dans un café où j’avais rendez vous pour le travail et entame sa deuxième année à Montréal

13-   22 février : Dans le métro Jarry, alors que j’étais encore collecteur de fonds, j’arrête Julien, la petite trentaine, de Saint-Barnabé, à Montréal depuis un an.

14-   10 mars : j’héberge tout le weekend une compatriote de mon école Nantaise ! Elle est arrivée à Toronto le même jour que moi à Montréal pour une année de PVT

15-   12 mars : Concert de Dub Inc, en centre ville. A la sortie des vestiaires, je tape la causette à un guingampais en vacances

16-   25 mars : Avec l’un de mes collocs, je me fais entraîner par je ne sais quelle force de la nature dans une soirée pleines de monde et de bières. Je n’ai que des souvenirs très flous de ce moment, mais je me rappelle clairement avoir parlé avec un rennais et deux vannetais.

 

Seize rencontres de bretons en l’espace de dix semaines, ça donne une occasion de parler de complète et de beurre salé tous les 4,4* jours. Je suis sans doute trop optimiste, mais j’espère vivement tenir cette moyenne à Sudbury…

 

*Qui osera dire maintenant que la Loire-Atlantique n’est pas bretonne ?

 

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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 21:43

Suivant sa passion, suivant son altruisme, suivant son dévouement pour ses chers et fidèles lecteurs, Il est de retour sur le net. El Cojano vient aux nouvelles.

A deux jours de son départ de Montréal, El Cojano revient vous conter la fin de son étape québécoise. Certes, le délai est peu raisonnable, il en a conscience. Presque deux semaines sans nouvelles fraîches sur ce blog ont probablement laissé de très nombreux lecteurs dans une tourmente et une divagation leur causant égarements de l’esprit et pertes de repères de telle manière qu’ouvrir une porte en devient un acte contre nature qui demande la plus grande concentration et la plus parfaite habileté. El Cojano se sent coupable, il n’ose même pas imaginer ses ouailles du net éplucher une pomme de terre…

Malgré tout, El Cojano est un saint homme. Et pour la santé de ses lecteurs, il reprend l’écriture de ses mémoires canadiennes.

Et comme El Cojano est une personne humble et réservée, il préférera utiliser la première personne du singulier pour parler de lui-même. Parler de soi à la troisième personne, ça le gêne terriblement.

 

il vs je

 

 

Avant toute chose, je tiens dans ce post à répondre à la requête de mon oncle Guy. Il y a trois semaines environ, commentant mon article sur le ski et le vélo, il m’a proposé un exercice subtil et intelligent. Après mûre réflexion, j’ai décidé de relever le défi. 

Pour rappel, Guy, dit Rintintin (allez savoir pourquoi), s’est exprimé en ces termes : « … sujet du moment : Faut il motobiner son jardin ou le motoculter ? Premier et dernier exercice à faire à l’imparfait du subjonctif. »

Un sujet aussi intéressant que délicat, nous en conviendrons tous.      

Je tiens à commencer cet exposé en rappelant dans quels cas utiliser l’imparfait du subjonctif. J’ai bon souvenir de mes cours de grammaire, mais ma conscience professionnelle m’a poussé à aller vérifier mes connaissances dans l’immensité virtuelle d’Internet. Voilà ce que j’y ai trouvé : « Le subjonctif imparfait remplace le subjonctif présent dans une proposition subordonnée, quand la principale est au passé, et que l'action de la subordonnée est simultanée avec l'action de la principale ou est antérieure à celle-ci. »

Une révision plus que nécessaire car avant de débattre au subjonctif de l’imparfait, il est nécessaire de se mettre dans les circonstances adéquates. Nous parlerons donc exclusivement au passé et dans des circonstances irréelles, incertaines ou imaginées.

 

« Let’s go ! », diraient les anglophones.

 

Avant que j’aie écrit mon article, il était nécessaire que je vérifiasse les principales différences entre une motobineuse et un motoculteur.

L’utilité première de ces deux appareils, travailler la terre, n’a jamais été réellement différente, si bien qu’il fallût que je concentrasse mes recherches sur des points assez spécifiques.

Les deux engins ont toujours eu cet autre point commun qu’ils ne pussent être conduits et dirigés que par un homme à pied (ou une femme, si elle se sentâsse téméraire). Une dernière ressemblance vint troubler ma recherche de spécificités techniques : les moteurs qui fussent utilisés à leur tractage firent dans les deux cas des moteurs d’ordre thermique.

 

motobineuse copie

motoculteur copie

Quels beaux engins !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Face à ces échecs évidents, j’allâmes rapidement concentrer mes efforts sur des détails de plus petites envergures. Premièrement, la taille : il n’était pas nécessaire que le motoculteur arborât sa généreuse ossature, pas plus que la motobineuse ne cachasse sa mauvaise forme physique. La différence de carrure était flagrante !

Et l’histoire ne s’arrête pas là ! Le motoculteur me rappelait fièrement qu’il fonctionnâte grâce à l’action de son propre moteur sur ses non moins propres roues. Quant à la motobineuse, force lui fut de constater que seules des fraises lui permâtent de progresser dans les étendues boueuses. Enfin, les fortes capacités du motoculteur lui permirent que de valeureux outils puissiassent être utilisés au travail de la terre. Alors que la motobineuse ne disposait pas des ressources nécessaires, si bien que seuls des outils rotatifs eurent la permission d’élire demeure en son sein.

Maintenant que je connaissais les différences primordiales, il était nécessaire que je me renseignasse quant à quand et où utiliser le plus efficacement le motoculteur ou la motobineuse.

J’allâtes donc au jardin pour tâcher d’y découvrir le meilleur moyen de découvrir la terre. Là, la réponse m’apparut comme instantanée.

Voici en effet à quoi ressemble mon jardin depuis quelques semaines.

 

 

Utiliser la motobineuse ou le motoculteur ? Je décidai, en conclusion, que je préférasse attendre que mon jardin redevinsse praticable.

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