Anarchie.
Désordre.
Pagaille.
Gros bordel !
Les synonymes ne manquent pas pour décrire le rythme de la ville de Delhi. Et voir des milliers d’automobilistes, des centaines de cyclistes et des dizaines de piétons se battre à coup de klaxon (les piétons perdent très souvent) est plutôt fatiguant. Je suis arrivé ce matin sur les coups de 7 h à l’aéroport (heure locale, soit 3 h 30 en France), et le temps de passer les douanes, de récupérer un taxi pré payé (système pratique qui évite les arnaques), je suis arrivé à l’adresse donnée par mon entreprise vers 8 h 30.
Au passage, j’ai dû m’accrocher fermement à l’intérieur du taxi qui, non content de dépasser les limitations de vitesses de plusieurs dizaines de km/h, s’amusait à zigzaguer entre les autres véhicules, jouant allégrement de son klaxon. Car comme je l’ai suggéré plus haut, la priorité n’est pas ici donné à droite, ou à gauche, ou au feu vert, mais au klaxon ! Et quand un danger approche, ralentir n’est que le troisième reflexe, juste après éviter l’obstacle, et faire dire à sa voiture « J’arriiiiiiive !! » à grands coup de Bîp Bîp Pouet.
Je suis tout de même arrivé à bon port en vie et en bonne santé ! Suffisamment en tout cas pour faire connaissance avec ma colocataire et collègue stagiaire Yé-Rinne et, dans la journée, avec mon maître de stage, la rédaction, et tout ce qui va avec.
Le très accueillant ciel de New Delhi à l'atterrissage.
Autre détail intéressant : il semblerait que je sois arrivé le dernier jour de la mousson 2010 ! Un dernier jour qui vient avec deux semaines de retard et qui me préparait pour mon arrivée l’agréable surprise d’un taux d’humidité de 80 %. Etouffant. Heureusement, il n’a pas plu et les jours prochains devraient être plus ensoleillés et moins humides. (Ce qui signifie également plus chauds, mais j’aime autant oublier ce détail pour l’instant.)
Et en attendant l’hiver, saison la plus agréable dans le nord de l’Inde, je débute mon stage dès demain matin !